TRANSAT AG2R 2008 (Depart le 20 Avril)

Concarneau en fête : demandez le programme !

© Yvan Zedda


L'ambiance monte avant le grand départ ...

La 9ème édition de la Transat AG2R Concarneau - Saint Barthélemy s'élancera dimanche 20 avril à 14h00. Mais c'est dès le week-end prochain, que la ville close va se mettre au diapason de la course. Pour cette deuxième édition au départ de Concarneau, organisateurs et partenaires ont concocté un programme d'animations exceptionnel à la hauteur de l'événement : un village de course agrandi, des têtes d'affiches en concert, des jeux pour petits et grands, des cérémonies officielles toujours riches en émotions et bien sûr le spectacle magique des bateaux de course face à la ville close…

Un village de 2 500 m2 haut en couleurs
Grâce à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Quimper Cornouaille, cette année encore, le village de la course prend une ampleur inégalée. Juste au-dessus des pontons qui accueillent les 26 voiliers engagés, c'est sur plus de 2500 m2 que s'érigeront les chapiteaux accueillant les diverses animations. Véritable lieu d'échanges, ce village sera l'occasion pour le public de parcourir les nombreux stands mais aussi d'aller à la rencontre des skippers engagés et des grands noms de la course au large.

Le village est ouvert tous les jours jusqu'au départ de 10h à 19h (nocturnes les vendredi 8 et samedi 19 avril)

Les animations permanentes
Toute la semaine sur le village, le public aura accès à de nombreuses expositions, pourra assister à diverses conférences et déambuler au rythme des fanfares.
Sont notamment programmés :
- Le Salon « Concarn' à flots » Finistère Plaisance
- L'exposition Livre et Mer R97 « Les hommes à terre » - Planches de Franckie Alercon
- Une exposition de photos de Benoît Stichelbaut
- L'exposition « Cornouaille, Port de pêches » Pesca Cornouaille
- L'expo « Art » Portraits des skippers (à partir du lundi 14/04)

Les enfants au coeur du dispositif
Comme lors de la précédente édition, les enfants ne seront pas oubliés, bien au contraire, beaucoup d'animations leur seront dédiées : lectures de contes, ateliers matelotage, modélisme, structure gonflable, simulateur de catamaran, régates etc.

Une journée placée sous le signe de la Sécurité en Mer
Le dimanche 13 avril, l'honneur sera rendu aux hommes et aux femmes qui luttent quotidiennement pour la sécurité en mer : visites de canots SNSM, exercices de sauvetages, démonstrations d'hélitreuillage Etc.
Sont notamment programmés ce dimanche :
-Toute la journée : Visite de la vedette SNSM « Trévignon » et de la vedette de Gendarmerie Maritime « L'Elorn »
10h30 : Conférence sur le thème Sécurité en mer : « Coordination des moyens d'intervention/Organisation d'un hélitreuillage »
12h : Démonstration d'hélitreuillage de la Marine nationale – Dauphin
14h : Démonstration de chiens terre neuves
15h : Démonstration de d'exercices de sauvetage en mer (Institut Nautique de Bretagne)
16h : Démonstration d'hélitreuillage avec un hélicoptère Dragon 29 de la sécurité civile

Des concerts exclusifs
Deux concerts exceptionnels viendront clore les festivités du dernier week-end. Le vendredi 18 avril, à 21h00, c'est l'éclectique et célèbre pianiste breton Didier Squiban qui, du jazz à l'Héritage des Celtes, fera partager son univers poétique au public. Puis, le samedi 19 avril, à 21h00, en cette veille de départ, chaude ambiance au pied des murailles avec Little Bob véritable phénomène du Rock'n' Roll et du Blues.

Le programme officiel
En dehors des animations exclusivement réservées au public, un certain nombre de rendez-vous officiels sont programmés par l'organisation pour le public, mettant en scène les équipages de cette formidable aventure. Ces événements créent toujours des moments riches en émotions auxquels le public répond massivement présent. S'ajoutent également à ces grands rendez-vous, les baptêmes des nouveaux bateaux engagés dans cette série Figaro.
Sont notamment programmés :
Le lundi 14 avril
12h00 : Baptême du bateau NIVEA/Athlètes du monde aux côtés du parrain Jacques Weber
Le jeudi 17 avril
18h00 : Baptême du bateau Concarneau-Saint Barth
Le vendredi 18 avril :
15h00 : Départ du prologue en Baie de la Forêt. Les bateaux seront en conditions de course
18h00 : Présentation officielle des équipages
Le samedi 19 avril :
10h00 : Baptême du bateau Aquarelle Le Figaro
14h30 : Baptême du bateau Suzuki
18h00 : Baptême du bateau Défi Mousquetaires

Le grand départ : dimanche 20 avril
11h00 : Appareillage de la flotte
14h00 : départ de la course en baie de La Forêt

Que la fête commence !

© DR zoom [ ]

Tous à bon port !


Il ne manquait pas un bouton de guêtre à l'ouverture du village de la 9ème édition de la Transat AG2R, ce samedi matin : un village de tentes pimpant, la présence de tous les partenaires impliqués, un hélicon, une caisse claire, un banjo et même un rayon de soleil pour saluer le début des festivités qui vont, une semaine durant, animer le port de Concarneau.

A 11 heures tapantes, le village était inauguré en présence de Pierre Bojic, directeur général de Pen Duick et de Patrick Vivien directeur Grand Ouest de l'AG2R. Sans oublier les partenaires locaux, Jean-François Garrec, Président de la CCI de Quimper Cornouaille, André Fidelin, Maire de Concarneau et Gérard Mével, représentant la Région Bretagne, entre autres… Loin des discours de circonstances, tous ont tenus à souligner à quel point le départ de cette course transatlantique de Concarneau s'inscrivait bien dans la logique de cette course. La dimension humaine de la Transat AG2R, le caractère profondément spécifique de cette épreuve à armes égales se marient bien avec l'esprit concarnois.


Autre caractère original de l'escale cornouaillaise. C'est au cœur du port de pêche, à quelques encablures des chantiers navals pêche et plaisance, que se sont installés les pontons de la Transat AG2R. Cette connexion avec le monde du travail maritime est particulièrement appréciée par les skippers qui savent mieux que beaucoup à quel point la mer peut être parfois chienne. Enfin, monter un village au cœur de la ville est un luxe que peu de ports peuvent s'offrir en définitive.

Durant toute la semaine, les animations devraient se succéder sur le village de la course : rencontres avec les skippers, musiques de rue, démonstrations de sauvetage, baptêmes de bateaux concurrents, concerts, chacun devrait y trouver son compte… Quelques heures à peine après l'ouverture du village de la Transat AG2R, la foule commençait déjà à arpenter les allées et musarder le long des quais. Premier pari gagné !

Animations, les temps forts :- Dimanche 13 avril : de 13h à 17h démonstrations de sauvetage dans l'arrière port de Concarneau ; hélitreuillage, chiens de sauvetage, etc.
- Mercredi 16 avril : régates de Mini-J dans le port de pêche, ouvertes à tous.
- Jeudi 17 avril : simulateur de catamaran de sport, exercices de sauvetage en mer.
- Vendredi 18 avril : prologue à 15h, présentation des équipages, concert de Didier Squiban à 21h.
- Samedi 19 avril : régates de Mini-J dans le port de pêche.
- Dimanche 20 avril : Départ de la course à 14h en Baie de la Forêt.

Leur histoire avec Concarneau
Bertrand de Broc, skipper de Les Mousquetaires« Résident à Sainte-Marine, même si l'Odet nous sépare, je connais bien Concarneau. C'est ici, dans les locaux d'IDB Marine qu'hiverne mon bateau. C'est une ville attachante, dont on ressent profondément le caractère maritime. Il y a toujours un bateau de pêche qui entre ou qui sort. Enlevez la pêche à Concarneau et la ville perd une grande part de son âme. Je n'oublie pas, non plus, les folles soirées de ma jeunesse chez Guite, à la taverne des Korrigans, dont la réputation dépassait largement les frontières de la Cornouaille. »

Eric Péron, skipper de Concarneau – Saint-Barth« Concarneau, j'y viens depuis que j'y suis tout petit. On venait régater en Optimist devant les plages de la corniche. J'ai toujours été attiré par cette ville. Je m'y suis fait quelques amis marins-pêcheurs. Et puis, Concarneau est une ville de caractère. Sans oublier tout ce qui fait son identité : Guy Cotten, le port de pêche, la Fête des Filets bleus. Cela forme un tout… »

Patrick Vivien, directeur Grand Ouest de AG2R Prévoyance
« Nous avons trouvé ici non seulement un cadre merveilleux, mais aussi une équipe soudée autour de la Chambre de Commerce et d'Industrie, de la Ville de Concarneau, des entreprises du nautisme. On sent que les gens d'ici sont vraiment tournés vers la mer. Ils nous rendent heureux d'être ici. Nous allons essayer de leur rendre la pareille : toute la semaine durant nous inviterons des représentants de comités d'entreprises, des chefs d'entreprises avec comme point d'orgue la journée de jeudi qui sera consacrée au monde associatif. Ce sera pour nous l'occasion de remettre un prix aux associations qui auront proposé en 2007 les projets les plus innovants en faveur des personnes âgées. »

NIVEA-Athlètes du Monde baptisé

© AFP - Marcel Mochet zoom [+]

Baptême dans les règles de l'art


Ce lundi à midi, le Figaro 2 de Jean Galfione et Gilles Favennec a été baptisé dans le port de Sainte Marine (Finistère). L’acteur, réalisateur et metteur en scène Jacques Weber s’est chargé de briser la bouteille de champagne sur le bateau bleu et blanc aux couleurs de NIVEA et Athlètes du Monde. Ce baptême est l’aboutissement de huit mois de travail sans relâche de la part des deux skippers qui se lancent, le 20 avril prochain, au départ de la 9e Transat AG2R…

Sous un ciel radieux, le petit port bigouden de Sainte Marine s’est transformé ce matin en font baptismal, cerné par une bonne centaine de personnes venues assister à la cérémonie. Vers midi, Jacques Weber, parrain du bateau, a brisé d’une poignée ferme la bouteille de vin pétillant sur l’étrave du bateau : NIVEA-Athlètes du Monde est désormais paré à affronter les 3710 milles de course qui l’attendent dans quelques jours.


Travail et humilité
Pour Jean et Gilles, ce moment symbolique célèbre aussi la fin d’une longue période de préparation. Depuis huit mois en effet, cent fois sur le métier ils ont remis l’ouvrage. « Le but est d’arriver à naviguer comme deux solitaires » prévenait Gilles Favennec au milieu de l’hiver. Mission accomplie après 100 jours de navigation, dont cinq stages au Centre d’Entraînement de Port La Forêt, et deux chantiers de remise en forme pour leur monotype de 10 mètres. Cet effort dans la durée s’est révélé nécessaire. Jean Galfione : « Au début à Port Laf’, nous étions complètement largués par rapport aux autres équipages. Mais à force de persévérance, on a fini par entrer dans le paquet…pas forcément le paquet de tête, mais avec des bateaux autour ». « C’est déjà un super challenge d’en arriver là » renchérit Gilles. Terminer dans les 10 premiers est la barre qu’ils se sont fixée, un objectif de compétiteurs, même si, de leur propre aveu, « ce résultat serait exceptionnel ».

J-6
Mais en attendant le grand jour, Jean et Gilles ont encore un peu de pain sur la planche. Après une sortie en mer ce lundi après-midi en compagnie de leur parrain Jacques Weber et de quelques invités, l’impératif était de rallier Concarneau (port de départ) où une première réunion les attendait. Le reste de la semaine sera consacré aux formalités classiques d’avant course - contrôles de jauge et briefings multiples – avant le prologue de l’épreuve qui aura lieu le vendredi 18 avril en baie de Concarneau.

Sport et solidarité
Le baptême s’est déroulé dans une atmosphère simple et chaleureuse, sous l’œil curieux et admiratif des 15 garçons et filles pressentis par « Choisis ton Cap », un projet chapeauté par la fondation ‘Athlètes du Monde’, dont le bateau porte le nom. Issus des centres éducatifs de Bretagne et Paris, et encadrés par la PJJ (Protection Judicaire de la Jeunesse), ces quinze enfants âgés de 13 à 18 ans sont déjà venus à trois reprises à Port La Forêt pour y découvrir l’univers des marins. Dans quelques jours, ils pourront suivre les deux skippers dans leur périple transatlantique, de manière privilégiée : programmes pédagogiques et de sensibilisation, mais aussi vacations spéciales avec les coureurs leur ont été concoctées. L’objectif ultime est d’offrir à quatre d’entre eux une formation aux métiers de la mer, dès la rentrée prochaine.

Ils ont dit …
Jacques Weber : « C’est pour moi un honneur d’être ici. Les raisons de mon engagement sur ce projet ? Tout d’abord, je trouve que par les temps qui courent, associer l’exploit d’une transat en double à la solidarité et à la prévention auprès des jeunes est une initiative magnifique. J’ai ensuite une admiration sans borne pour les ‘dieux du stade’ dont Jean faisait partie. Enfin, je suis tombé fou amoureux de Sainte Marine. J’y ai des souvenirs d’enfance avec Tabarly sortant de la brume de l’Odet. J’en avais été ému aux larmes et depuis, je reviens toujours dans ce petit port. Toutes les conditions sont donc réunies pour que je sois heureux et très touché d’être là »


Jean Galfione : « Cette journée était très simple et conviviale, exactement comme on le voulait. Outre le fait de casser la bouteille de champagne, ce baptême était l’occasion de réunir pour la première fois tous les acteurs de ce projet. Quand on regarde derrière nous, on s’aperçoit qu’un gros travail a été accompli, dans le sens et avec les valeurs que nous voulions insuffler. Notre récompense, aujourd’hui, est de constater que le projet existe bien et qu’il est super pro, dans tous les domaines. Maintenant on peut partir…je dirais même, il faut partir ! »


Gilles Favennec : « Ce baptême est un peu le bout de la ligne droite. La phase de préparation est derrière nous. Maintenant, nous attaquons le projet purement sportif avec un prologue et un départ de transat qui nous attendent dans quelques jours. Nous avons désormais besoin de nous reposer, de passer du temps à terre avec nos familles et amis, de nous relaxer un peu parce que jusqu’ici, les journées ont été très chargées »


Jean François Pascal (Directeur Marketing de Beiersdorf dont fait partie la marque NIVEA) : « Nous sommes très fiers de cette aventure débutée il y a plusieurs mois aux côtés de ces deux messieurs : Jean Galfione et Gilles Favennec. Dès que Jean nous a parlé de cette transatlantique, nous avons tout de suite eu envie de l’accompagner. Le projet sportif est un défi original qui correspond bien à la personnalité de Jean, et à celle de Gilles que nous avons rencontré par la suite. Mais surtout, derrière cette belle aventure sportive, il y avait un projet humanitaire avec « Choisis ton cap », dans la lignée de ceux que nous soutenons avec Jean depuis 2004».

Morvan - Le Cam, un duo chic et de choc

© Jean Marie Liot zoom [+]

Vert, couleur de l'espoir ...


Pour cette édition 2008 de la Transat AG2R, Gildas Morvan faisait indéniablement partie des favoris. En embarquant Jean Le Cam à ses côtés, le skipper brestois entend assumer désormais l’étiquette d’épouvantail qui risque de coller à la peau de ce duo chic et de choc.

Le duo Morvan – Le Cam est partagé entre l’impatience et le plaisir. Impatience parce qu’il leur en tarde d’en découdre avec les jeunes loups de la Classe Figaro Bénéteau qui rêvent de leur river leur clou. Plaisir parce qu’au vu des précédentes navigations effectuées ensemble, en double ou en équipage, une véritable estime est née entre les deux navigateurs. Dernier tour d’horizon avec Gildas Morvan avant le grand départ, dimanche 20 avril...


Le choix de Jean Le Cam comme coéquipier« C’est quelque chose qu’on a commencé d’évoquer pendant la Transat Jacques Vabre... A l’époque, il ne m’a dit ni oui, ni non, mais je sentais que ça le titillait de revenir sur le circuit Figaro. Ensuite, le fait qu’il ne participe pas à The Transat a accéléré les choses ; Jean, comme beaucoup d’autres, a besoin de naviguer. Et comme on commence à se connaître et qu’il existe une estime réciproque entre nous, les choses se sont faites simplement... »

La cohésion de l’équipage« Déjà, il faut souligner la capacité d’adaptation de Jean. Il a mis à peine une journée pour comprendre les manettes et savoir exploiter le bateau. Dès les premières manches d’entraînement à Port-la-Forêt, on a vu qu’on était dans le coup. Avec Cercle Vert, on était pratiquement à chaque manche sur le podium. Pour la Transat, on raisonne sur des bases simples : nous sommes l’équipage qui doit posséder le plus d’expérience, si l’on cumule nos temps de navigation. On va fonctionner en mode partagé. Pouvoir discuter de la météo, de la stratégie à deux devrait nous rendre un peu plus intelligents.
En naviguant avec Jean, j’apprécie de plus en plus son calme en mer. Il possède une capacité d’analyse et d’anticipation des choses hors du commun. Il observe beaucoup, sait prendre le recul nécessaire... Et puis, c’est un bon camarade, qui n’a pas l’habitude de parler pour ne rien dire, mais qui possède un bon sens de l’humour. »

L’évolution du circuit Figaro« On a vraiment le sentiment que le circuit arrive à maturité. Le programme du bateau est bien adapté : une Transat en début de saison, la Solitaire du Figaro qui reste l’épreuve reine, et une grande course hauturière en Méditerranée. Ajoutons à cela un Grand Prix en baie de Quiberon qui nous permettra de faire un peu de relations publiques. C’est vraiment le bon équilibre… De plus, le circuit commence à s’internationaliser, il existe plein de petits jeunes qui montent, le niveau se resserre… Que demander de mieux quand on est compétiteur ? »

c'est pas msieur danacol là??????
weber? c ca?

C'est lui et la personne qui est à gauche de la photo c'est Jean GALFIONE ancienne athlète et champion olympique de saut à ma perche.
Je vous donnes l'adresse du site ou de grand sportif tel que Stéphane DIAGANA, et Hicham EL GUERROUJ donne leurs avals: www.choisistoncap.fr ou wwwathletesdumonde.org

l'adresse du second site est www.athlètesdumonde.org j'avais oublier un point......

chewbacca a dit:"C'est lui et la personne qui est à gauche de la photo c'est Jean GALFIONE ancienne athlète et champion olympique de saut à ma perche."

c koi le saut à ma perche??? je suis moqueuse c pas bien! me disai aussi kil me disai kelke chose mais je croyais que c'etait un skieur!! comme koi moi et le sport!

OH LA je suis fatigué moi!!!!

http://www.transatag2r.com/fr/s08_multimedia/s08p03_videos.php

ce lien est sympa pour les interviews

Jeanne, prête à prendre le large LE 16/04/2008 14:53:31

A quelques jours du coup d'envoi de la Transat Ag2r, la flotte des figaristes a rallié le port de Concarneau et attend entre impatience et concentration le Top départ de dimanche prochain.
A quelques jours de mettre le cap sur le grand large et avant de retrouver son co-skipper, Jeanne, qui a fait un podium sur cette même course il y a deux ans, se livre au jeu des questions réponses, avec tout l’enthousiasme qui la caractérise…

Jeanne, quel est ton état d'esprit à une semaine du départ ?
J’ai hâte de partir pour vingt jours de mer, j’ai envie de vivre à bord. En phase d’entraînement, quand nous partons sous spi vers les Glénan, je n’ai pas envie de faire demi-tour pour rentrer au port en fin de journée. Comme maintenant l’avitaillement est chargé, c’est d’autant plus tentant ! Tout semble prêt et je fais confiance à Guillaume Farsy, mon préparateur, pour les derniers petits détails techniques. Avec Nicolas, nous commençons à regarder de plus près la météo sur l’Atlantique pour voir à quelle sauce nous allons être mangés. L’état d’esprit est donc bon même si je sens une sorte de stress arriver. Je deviens susceptible et j’ai l’impression que rien ne va dans les réglages du bateau, mais c’est bon signe chez moi ! Et puis Nicolas est là pour compenser par son zen de « vieux sage ».

A quoi ont été consacrés les derniers jours de cette préparation à la Transat ?
Sur le plan purement technique, nous avons pu valider toutes nos voiles neuves, le réglage du mât et peaufiner la calibration de l’électronique. Guillaume répond actuellement aux contrôles de jauge et de sécurité qui vont nous permettre de partir à armes égales sur cette Transat.
Avec Nicolas, nous nous retrouverons mercredi pour suivre les briefings de l’organisation, assurer nos rendez-vous avec la presse et pour rendre visite à l’agence Banque Populaire de Concarneau. Nous commencerons notre vie de double en préparant la météo et la stratégie de la course.

Après vos dernières semaines d'entraînement et une meilleure connaissance mutuelle, comment qualifierais-tu ta relation avec Nicolas?
Elle est platonique (rires) ! On va passer au concret à partir du 20 avril quand on sera dans le feu de l’action dans 2m² pendant vingt jours ! Plus sérieusement, je pense que nous sommes sur des bases de confiance et de respect mutuel. Nous avons envie de faire du bon boulot et de prendre plaisir à naviguer, je suis toujours aussi contente du choix de mon co-skipper.

A une semaine du départ d'une Transat, est-on encore à terre ou déjà plus ou moins en mer ?
Je suis bel et bien à terre. Je savoure ma salle de bains, mon lit et ma cuisine ! Mais j’ai beaucoup d’image des transats précédentes qui me reviennent régulièrement. Des fois j’ai même l’impression que mon corps bouge comme sur le bateau au rythme de la mer, ce doit être une manière de se préparer inconsciemment tout en étant dans le confort… le bonheur !

Est-ce que le fait de partir de la maison, a une incidence particulière sur ta manière de vivre cette dernière semaine avant le départ ?
J’essaye d’être sereine mais je sais que la pression va monter de plus en plus ! Pour l’instant, j’en rigole encore ! Mais le fait de partir de Concarneau me permet de vivre normalement sans aller à l’hôtel ou au restaurant jusqu’au dernier jour et ça c’est un réel plaisir. Je vis juste au milieu de quinze sacs à faire tourner trois lessives par jour ! Et puis partir de la maison, ça veut dire avoir pleins d’amis présents au départ, ce qui est très agréable !

Tu travailles le « mental » avec Gilles Monier depuis 2003 pour tes courses en solitaires. Comment avez-vous adapté ce volet au format double ?
Le travail avec Gilles est essentiel. C’est une personne extérieure qui propose des axes de travail pour atteindre une performance. C’est la troisième fois que nous préparons une Transat en double avec Gilles. L’objectif par rapport à Nicolas a d’avantage été de faire en sorte qu’il trouve sa place par rapport à mon partenaire Banque Populaire, au préparateur, à bord du bateau et bien sûr avec moi. Lui faciliter cette entrée dans le projet était essentielle pour aller vers l’objectif commun d’une belle performance. Bien sûr à chaque fois nous inscrivons cette course dans le schéma de l’année parce que justement le double a la richesse de pouvoir faire progresser plus vite. C’est pour cela que j’insiste beaucoup sur l’échange que nous devons avoir avec Nicolas. Pour ces raisons je crois notre équipe équilibrée et je sais que chacun donnera le meilleur de lui-même sur le bateau.
Les amis je suis tombe amoureux!!!!!

J – 6 : « on est déjà un peu partis… »

© Yvan Zedda

Plus que quelques jours avant le grand Jour !

Plus qu’une semaine… celle des derniers détails. Celle de la concentration malgré la tension qui monte. Celle du repos malgré l’énervement du départ qui approche. Celle où l’on sourit encore à terre alors que l’esprit est déjà en mer…
Voilà. Aymeric Belloir et Pierre Dombre en sont là, et heureux d’être là ! Sereins, ils s’appuient sur une solide et longue préparation. Ils sont prêts à affronter leur première transat en course.

Le Figaro Bénéteau Sablières Palvadeau est à Concarneau, prêt pour la Transat AG2R qui s’élance dimanche prochain, 20 avril, et doit l’emmener à Saint Barthelémy aux Antilles. Les derniers jours avant le départ vont être consacrés aux habituels rituels de la jauge, du plombage du moteur, de l’avitaillement, etc. : « ça va passer vite… de toute façon, on est déjà un peu partis…», précise Aymeric Belloir.


« Nous nous sentons dans le coup »

Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours du départ ?
Aymeric Belloir : « Je suis content de notre préparation générale. Il y a bien sûr encore des détails à régler, mais le bateau est prêt, et nous aussi. Nous sommes en forme, et nos séances d’entraînement, à Lorient la semaine dernière ont été très constructives et intéressantes. Il y avait un bon niveau. Les trois autres duos, De Broc/Riou, Monnet/Toulorge et Nicol/Amédéo, ont tous un bon bagage technique sur Figaro. Bref, nous nous sentons dans le coup, et commençons à prendre nos marques. »

Pierre Dombre : « je suis heureux d’être à une semaine du départ ! On est concentrés et sereins. Notre dernière semaine d’entraînement à Lorient a été très positive. Nous sommes dans un bon état d’esprit. »


« Etre réguliers en performance »

Quelles sont les difficultés de ce parcours transatlantique ?
Aymeric Belloir : « Il y a bien sûr le Golfe de Gascogne et le passage du Cap Finisterre, toujours piégeux. Il faudra ensuite négocier l’approche de Madère. Et après les îles, la difficulté sera de trouver le bon compromis entre la route directe et une route plus Sud qui permet en théorie d’accrocher des alizés plus soutenus. Au milieu de l’Atlantique, les choix de route sont souvent décisifs.
Nous avons la chance de bénéficier des conseils pertinents d’Hervé Laurent. Mais il y aura aussi comme toujours une part de chance et de réussite…
Notre objectif, et la première difficulté, sera d’être réguliers en performance tout du long de ce parcours. Nous ne choisirons probablement pas d’options extrêmes. »


Qui fait quoi à bord ?
Aymeric Belloir : « Nous sommes deux solitaires à bord, donc polyvalents et équivalents. Pour les manœuvres, nous travaillerons à deux. Nous serons très vigilants là-dessus. Je me chargerai de l’étude des fichiers météo et de la stratégie. »

Deux futurs papas…Le départ de la Transat AG2R est prévu dimanche 20 avril à 14 heures. Les premiers concurrents sont attendus à partir du vendredi 9 mai à Saint Barthelémy aux Antilles.
Aymeric et Pierre se sont fixés comme objectif de terminer au mieux dans les dix premiers... Ces deux futurs papas (Pierre pour le mois de juin et Aymeric pour septembre) ont en effet une raison majeure d’arriver au plus vite !

Le 16/04/2008

Un Gedimat « tout neuf » pour Armel Tripon et Dominic Vittet

A six jours du départ de la Transat Ag2r entre Concarneau et St Barth’, Armel Tripon et Dominic Vittet peaufinent un Gedimat « tout neuf ». Neuf comme le nouveau numéro de cagnard qui atteste de l’entrée dans le Top Ten national du skipper nantais et neuf comme ce Figaro Bénéteau qui va courir sa première transatlantique… déjà la cinquième pour Armel sous les couleurs de Gedimat.

Quand on sait l’extrême difficulté à rentrer dans le Top Ten du Championnat de France de course au large en solitaire – où seuls les 10 premiers ont droit à un numéro distinctif – ce numéro 9 dans la grand’voile en dit long sur la progression d’Armel Tripon. « Malgré une Solitaire en demi-teinte, j’ai fait une belle saison 2007, sur le Trophée BPE, la Route du Ponant et le tour de Bretagne… avec Mino déjà », commente un Armel Tripon « serein et impatient », à quelques jours de s’élancer pour sa cinquième transatlantique sous les couleurs de Gedimat : la Transat Ag2r en double qui s’élancera vers St Barth dimanche 20 avril pour 3700 milles (environ 6850 kilomètres) d’aventure et de compétition océanique à armes égales, tous sur le même bateau.

Transformer l’essai

Pour transformer l’essai 2007 qui avait vu Armel changer ses méthodes de travail et d’entraînement et obtenir, donc, des résultats prometteurs (8e du Trophée BPE, 5e du Tour de Bretagne entre autres), c’est même un Figaro flambant neuf qui va servir de monture au skipper nantais et à son co-skipper « Mino », Dominic Vittet « J’ai eu l’opportunité de changer de bateau et c’était une bonne occasion de fiabiliser l’ensemble, de repartir sur une base neuve, avec un gréement neuf, une structure neuve, une coque neuve », explique Armel Tripon, « c’est aussi un gage de performance car l’ancien avait tout de même quatre transats’ au compteur ».

Ce nouveau voilier ne sera pas de trop pour tenter de se glisser dans le paquet de tête des 27 équipages prétendants à la victoire au soleil caraïbe de St Barth’, après environ trois semaines de mer. Car il y a encore un plateau très relevé dans cette Transat Ag2r, avec entre autres les duos Nicolas Troussel/Christopher Pratt, Thierry Chabagny/Corentin Douguet et bien sûr les « monstres » Gildas Morvan et « Le Roi » Jean Le Cam, archi favoris. Mais tout est possible, comme toujours et Armel Tripon n’en fait pas mystère : « l’objectif ?… Et bien c’est gagner en se faisant plaisir, bien sûr… même si on sait bien qu’on est au moins une quinzaine d’équipages à avoir cette idée en tête. C’est le précepte de base, on part toujours pour gagner…» Premières réponses dès la traversée du golfe de Gascogne la semaine prochaine. Il faudra ensuite aller virer une bouée devant l’île de Porto Santo, dans l’archipel de Madère, avant de choisir le bon moment pour mettre le clignotant et s’en aller traverser les immensités atlantiques.

Interview

Armel Tripon : « Mino m’apporte énormément »

Armel, pourquoi choisir de partir avec Dominic Vittet ?

« Mino » apporte avec lui l’expérience de 25 années de course au large. L’Atlantique c’est son jardin ! Il a été Champion de France, il a gagné la Solitaire… c’est une valeur sûre. Il est très pro, très exigeant, rigoureux et méticuleux sur la préparation du bateau. J’ai beaucoup appris cet hiver avec lui et nous avions eu unebonne expérience ensemble sur le Tour de Bretagne (5e et une victoire d’étape cet automne). On s’entend bien, on sait qu’on va beaucoup échanger. On a déjà bien bossé ensemble à préparer cette course et pour ma part j’ai beaucoup navigué en solitaire cet hiver.»

On a coutume de dire que naviguer en double c’est deux fois du solitaire, d’accord ou pas d’accord ?

« Non. Je ne me vois pas passer trois semaines en mer en échangeant rien à part « bonne nuit » au moment de la prise de quart. Nous ne ferons pas que nous croiser ! Nous avons beaucoup discuté pour nous mettre d’accord sur notre organisation et nous ferons beaucoup de choses en commun. C’est important. Notre navigation sera basée sur l’échange. On s’est appuyé sur notre expérience commune sur le Tour de Bretagne, on a défini comment nous allions aborder cette course, on part en connaissance de cause. Et toutes les décisions se prendront en concertation. Enfin, humainement, ça se passe très bien entre nous et c’est tout sauf un détail. »

Le moment crucial c’est le passage à Madère ?

« Tous les moments sont importants. Le cliché qui consiste à croire qu’une fois dans les alizés il n’y a plus rien à faire, il ne faut pas en croire un traître mot. L’histoire prouve que beaucoup de courses se sont jouées dans le dernier tiers du parcours.»

L’objectif ?

« Gagner… comme tout le monde ! On a tout mis en place pour faire le mieux possible en tous cas. Surtout réaliser une belle course et faire plaisir aux gens de Gedimat, fidèles et très nombreux à nous suivre. On va essayer de confirmer la progression enregistrée l’an dernier… »

Ils ont dit :

Dominic Vittet :

« Ma seule ambition c’est de gagner ! D’autant que j’ai un petit côté affectif avec cette course, car avec Jean Le Cam (également concurrent cette année) Bernard Mallaret, Roland Debout et François-Xavier Dehaye, nous étions à l’origine de la création de cette transat, il y a 17 ans… Avec Armel, on part sur les bases de notre navigation commune sur le Tour de Bretagne, qui s’était très bien passée. Tout reste à faire, évidemment, mais j’espère bien qu’on va prendre du plaisir et le jeu est ouvert, d’autant que sur cette course, il faut avoir un peu de réussite en plus du talent et aller chercher parfois dans la subtilité côté météo des choses qui ne sont pas forcément dans les livres, ce qui me convient bien. Armel est quelqu’un d’attentif, toujours disponible et positif. Sportivement, il a prouvé qu’il savait se faire mal pour aller chercher un résultat. C’est une qualité pas si fréquente. »

En bref

Sylvain Marconnet, un pilier pour parrain

A noter que le parrain du nouveau Figaro Gedimat n’est autre que Sylvain Marconnet, le pilier du XV de France et du Stade Français. Marconnet et ses 71 sélections en équipe de France, ses quatre victoires dans le Tournoi, ses cinq Boucliers de Brennus… Un soutien de poids qui ne peut que faire plaisir à Armel Tripon et à Dominic Vittet, lequel, dans sa prime jeunesse, mania l’ovale à un niveau tout à fait honorable.

Le 16/04/2008

Le Gal Le Roux : outsiders !

Franck Le Gal et Erwan Le Roux prendront le départ de la transat AG2R Concarneau / Saint-Barth dimanche à 14h00. Le duo morbihannais du voilier « Lenze » part avec l’ambition de se faire plaisir, une composante essentielle selon eux pour espérer jouer avec les meilleurs. Amis dans la vie, Franck et Erwan font figure d'outsiders suite à la très belle cinquième place de Franck au Championnat de France de course au large en solitaire 2007 et à la troisième place d’Erwan à la transat Jacques Vabre 2007 en class 40. Interview croisée…

1) Comment vous êtes-vous connus ?

- Franck Le Gal : « Il y a une dizaine d’année, nous avons convoyé un voilier à deux, un catamaran. Nous l’avons amené aux Antilles. »

- Erwan Le Roux : « A l’époque, je passais mon Brevet d’état « voile » à l’école national de Quiberon. J’ai rencontré Franck par l’intermédiaire d’un copain. Ensuite nous ne nous sommes jamais perdus de vue. Puis, j’ai demandé à Franck de venir avec moi convoyer un voilier à Saint-Barth. Une transatlantique renforce l’amitié. »

2) Pourquoi avoir choisi de naviguer ensemble ?

- Franck Le Gal : « Je pense bien m’entendre avec Erwan Le Roux sur un bateau. C’est très important sur ce genre de course. Puis, Erwan est un bon régatier. Il barre, règle et tactique comme moi. C’est un skipper à part entière. Je pense aussi qu’il a une analyse fine de la météo, assez différente de la mienne car nous ne travaillons pas avec les mêmes météorologues. Erwan sera un bon co-skipper avec qui nous allons pouvoir allier plaisir et professionnalisme. Le fait que nous sommes amis dans la vie engendre sans aucun doute une communication positive à bord. On connaît nos défauts et nos qualités mutuelles. Puis cela s’est bien passé sur le Tour de Bretagne à la voile, un bon test en course avant la transat. »

- Erwan Leroux : « Franck commence à avoir une bonne expérience du Figaro. Il a la vitesse. C’est un point très important pour aborder une compétition à la voile. De mon côté avec mon expérience dans le team « Gitana » en trimaran, j’ai progressé fortement en météo. Nous sommes donc très complémentaires. »

3) Comment s’est déroulée votre préparation ?

- Franck Le Gal : « Le chantier du voilier « Lenze » a été assez long cet hiver. Nous avons mis à l’eau le bateau mi-mars. Depuis, nous avons enchaîné les navigations et les tests de nos voiles « All Purpose ». Nous avons aussi participé à des entraînements dirigés par Tanguy Leglatin et aux côtés de Armel Tripon et Dominic Vittet.»

4) Quelles sont les particularités stratégiques et tactiques de la transat AG2R ?

- Franck Le Gal : « Nous commencerons par traverser le golfe de Gascogne. Cette première section du parcours peut s’avérer difficile. Les dépressions ne sont pas rares dans ce secteur et à cette période de l’année. Ensuite, nous entamerons la descente vers Madère en naviguant au large du Portugal. Une porte de passage obligatoire permettra de faire un état des lieux avant la grande traversée jusqu’à St Barth dans l’arc antillais. Une des clés de la victoire consistera à toucher les vents portants dits « alizés » avant les autres bateaux. La fin de course consistera à bien gérer les rotations de vent sous les grains nombreux dans les nuits caribéennes. »

- Erwan Le Roux :« Ce n’est pas la météo qui sera la plus dure à appréhender, globalement nous serons à égalité avec la concurrence. Tout le monde voit assez clair sur ce point. Je pense que la différence se fera réellement dans la capacité de chacun à faire avancer vite son voilier. »

5) Quels sont vos objectifs sur cette épreuve ?
- Franck Le Gal : « L’objectif est d’être dans le paquet de tête ! »

Le 16/04/2008

Tous derrière le Challenge Espoir Région Bretagne!

Cet après-midi avait lieu sur le village de la Transat AG2R, la présentation du Challenge Espoir Région Bretagne. Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, a expliqué les raisons de son engagement dans cette aventure: « Le challenge c’est ce que j’appellerais une pépinière de champions. Il nous fallait nous assurer du renouvellement de nos navigateurs et c’est pour cela que nous avons décidé de nous joindre à cette aventure. C’est une façon pour nous d’inciter des champions en herbe. »

Christian Le Pape est revenu sur les conditions d’admission des épreuves de sélection : « Le concept du challenge est très simple. C’est ouvert à tous les jeunes marins entre 18 et 25 ans, désireux de se lancer dans l’aventure de la course au large. La sélection se fait dans un premier temps sur dossier et à l’issue d’une semaine de régates, un jury désigne plusieurs lauréats. Les vainqueurs bénéficieront de tous les services du centre d’entraînement du Pôle France en vue de la Figaro. » Michel Kerhoas, Président de la Ligue Bretagne de Voile et du Pôle France Finistère Course au Large était également présent pour témoigner de ce que représente ce challenge pour la voile française : « Ce challenge est essentiel pour la voile et nos futurs champions. »

François Gabart, l’un des lauréats du Challenge: « C’est une grande chance d’avoir eu une opportunité pareille. Et c’est avec plaisir que je vais venir m’installer en Bretagne ! »

Les membres du jury du challenge sont ensuite venus féliciter le jeune lauréat. Parmi eux, Michel Desjoyeaux, a expliqué les difficultés d’une telle sélection : « Le Challenge c’est pas la ‘star ac’, c’est beaucoup plus compliqué pour nous jury d’évaluer et de juger le potentiel de ces jeunes marins. »

A l’issue de cette présentation, tout le team est allé baptiser le nouveau bateau de la région et c’est Sam Davies qui a cassé la bouteille et ainsi officialisé ce Figaro Bénéteau fraîchement mis à l’eau.

Tiens, c'est marrant mais je sais pas du tout pourquoi, j'ai comme envie de les supporter ceux-là

grèg a écrit:

Tiens, c'est marrant mais je sais pas du tout pourquoi, j'ai comme envie de les supporter ceux-là

Tient comme c'est bizarre, on se demande bien pourquoi ???

je vois pas!!!

Je pensais que tu parlais de Jeanne sur le Banque Pop.... Grèg tu me decois

Le 17/04/2008

Avec armes et bagages…

Cela pourrait commencer comme un inventaire à la Prévert : quelques vieux briscards habitués des chausse-trappes de l’océan, des ambitieux armés de leur fougue et de leur insouciance, des amateurs éclairés venus se frotter aux professionnels, quelques trop rares femmes, plus une pincée de coureurs étrangers. Le plateau de cette 9ème Transat AG2R est suffisamment divers pour autoriser tous les pronostics.

En ce vendredi, alors que l’arrière-port de Concarneau est balayé par un méchant vent de sud-est, les équipages procèdent aux dernières vérifications indispensables avant la grande traversée. Tous ne partent pas avec les mêmes ambitions, mais il n’est pas un duo qui ne veuille se dire qu’il n’est pas allé jusqu’au bout de son potentiel.

Catégorie gros bras :

Ils ont des palmarès à faire pâlir d’envie quiconque rêve de notoriété ; pour certains l’Atlantique est un terrain de jeu à peine conforme à leurs ambitions. Ils cumulent les titres, les milles marins et l’expérience. La Transat AG2R comptera ainsi quatre anciens vainqueurs du Figaro, Nicolas Troussel associé à Christopher Pratt (Financo), Eric Drouglazet qui embarque à ses côtés Christophe Bouvet (Cuisine Luisina), Dominic Vittet et Armel Tripon(Gedimat) comme l’incontournable Jean Le Cam qui vient piger aux côtés de Gildas Morvan(Cercle Vert). Dans ce petit monde fermé des vainqueurs potentiels, on retrouve aussi les habitués de la série comme Erwan Tabarly et Vincent Biarnes (Athema), Corentin Douguet et Thierry Chabagny (Suzuki) ou bien encore l’inusable Jean-Paul Mouren qui entamera une nouvelle année en Figaro aux côtés de Laurent Pellecuer (SNFE – Cliptol Sport). Sans oublier Jeanne Grégoire qui a choisi de faire équipe avec Nicolas Lunven , premier bizuth de la dernière solitaire du Figaro (Banque Populaire), Ronan Guérin et Luc Poupon (Solar Inox) ou bien encore Bertrand de Broc et Gwenn Riou (Les Mousquetaires).

Jeunes espoirs aux dents longues

Ils ont débarqué sur le circuit avec l’ambition et l’enthousiasme de la jeunesse. Après avoir usé leurs fonds de cirés comme équipiers sur les courses en équipages ou sur les bancs d’école de la voile olympique, ils voient dans cette transat, l’occasion de remettre au goût du jour le vieil adage qui dit que la valeur n’attend pas le nombre des années. Thomas Rouxel et Erwan Israël (Défi Mousquetaires) ne le savent que trop bien quand l’un a effleuré les marches de la gloire dans le dernier Trophée BPE et que l’autre fut l’auteur d’une Solitaire du Figaro exemplaire en 2006. A ce compte, on n’oubliera pas Franck Le Gal et Erwan Le Roux (Lenze), Eric Péron et Miguel Danet (Concarneau – Saint-Barth), Ronan Treussard et Anthony Marchand (Groupe Celeos), Liz Wardley et Nick Black (Sojasun).

Modestes mais déterminés

Et puis, il y a les autres : les sans-grades qui sont venus sans autre ambition affichée que de se dire que l’aventure fut belle, que de côtoyer des stars de la course au large est aussi l’occasion de continuer à progresser. Même si, au fond d’eux-mêmes, tous espèrent pouvoir faire un coup, bousculer les pronostics les plus évidents, accéder au bonheur de se trouver ne serait-ce qu’un temps sous les feux de la rampe. Elodie Riou et Bertrand Castelnérac (KPMG), Tangi Mahé et Claude Bertrac (Iroise Promotion), Gilles Favennec et Jean Galfione (Nivea), entre autres, le savent : la concurrence est vive, le plateau relevé. Mais il n’est pas forcément nécessaire de réussir pour entreprendre.



Au bout du compte, chacun part avec ses armes, ses ambitions. Il reste que tous vont devoir vivre trois semaines de mer en vase clos, enregistrer les aléas d’un classement qui fera selon l’heure, grimper leur humeur vers l’euphorie ou soumettra leur mental à rude épreuve. Ils retireront de cette traversée de l’Atlantique des choses qui n’appartiennent qu’à eux. Des amitiés se forgeront, il y aura des coups de gueule, des jours de moins bien, des « ça va le faire », des « je te l‘avais bien dit ». L’histoire ne retiendra qu’un vainqueur et quelques faits de course majeurs. Qu’importe, si l’aventure promet d’être belle.

Dernières news
Le 18/04/2008

Revue des troupes
26 duos, 52 marins, trois femmes, un Belge, un Tchèque, un Britannique et 29 bizuths et des favoris en veux-tu en voilà… Voici en quelques chiffres, la flotte de la 9ème édition de la Transat AG2R. La traversée océanique version Figaro offre cette fois encore un plateau à la hauteur de son niveau d’exigence. Petit tour d’horizon…


Honneur aux femmes…

Elles sont peu nombreuses, mais on peut compter sur ces demoiselles pour faire parler d’elles. Liz (Wardley - Sojasun), Elodie (Riou - KPMG) et Jeanne (Grégoire – Banque Populaire) sont les trois drôles de dames de la flotte. Associées à trois jeunes hommes jeunes skippers - dans l’ordre : Nick Black, Bertrand Castelnérac et Nicolas Lunven - elles constituent des doubles mixtes parés à faire des étincelles.…

... et au doyen

Parmi les troupes au départ, on note que le privilège de l’âge, revient face au pétillant Marseillais Jean-Paul-Mouren (SNEF – Cliptol Sport à Luc Poupon, co-skipper aux côtés de Ronan Guérin (Solarinox). Du haut de ses 56 ans, et en doyen des marins, Luc compte bien sur son immense expérience pour faire la différence. Les benjamins Parmi la jolie clique des moins de trente ans, Miguel Danet (Concarneau-Saint Barth) s’engage pour souffler ses 23 bougies - dans les alizés, excusez du peu ! - le 30 avril prochain. Un printemps de plus sur la grande houle de l’Atlantique, voilà qui augure un anniversaire à haute saveur maritime pour le benjamin de la course. Saint Barth pur jus, Miguel s’apprête à prendre le départ de sa première transatlantique. Voguez jeunesse ! La flotte compte pour cette édition 2008 une armada de jeunes loups aux dents très longues. 48 ans à eux deux : le compte est bon, il s’agit bien du plus jeune âge cumulé des deux capitaines de Groupe Celeos : Ronan Treussart et Anthony Marchand.

Record de participations

Au chapitre des hautes distinctions, la palme de la fidélité revient haut la main à Eric Drouglazet (Luisina Design). 8 participations au compteur, personne ne dit mieux ! Soulignons d’ailleurs que l’incontournable « Droug’ » était de la première édition en 1992. Comme lui, deux autres marins n’avaient pas manqué de s’engager dans la toute première transat à armes égales. Il y a 16 ans, Dominic Vittet et Jean Le Cam, dans le même Figaro, avaient terminé 5èmes. Cette année, ils remettent ça et de plus belle. Le premier est associé à Armel Tripon à bord de Gedimat, le 2ème fait équipe avec Gildas Morvan sur Cercle Vert. Comme quoi les équipages de favoris sont légion au départ de cette 9ème édition. Tout compte fait, c’est là sans nul doute la principale caractéristique de la flotte qui réunit une fois encore un plateau d’exception défiant tous les pronostics. Faites entrez les artistes !

Le 18/04/2008

Prologue à 15 heures
Prologue à 15 heures Un petit tour en Baie de la Forêt, tel est le programme concocté par les organisateurs pour le prologue de cette Transat AG2R. L’occasion pour les navigateurs de procéder aux ultimes réglages, de marquer la concurrence, voire de jouer au poker menteur en ne dévoilant pas trop tôt ses cartes.




Le départ du prologue sera donné à 15 heures en Baie de La Forêt (signal d’avertissement à 14h52). Après la bouée de dégagement, les concurrents iront virer une bouée devant Port la Forêt. Cap ensuite sur la bouée cardinale Est Linuen dans le sud-est de la pointe de Beg-Meil, avant un retour vers le chenal de Concarneau où l’arrivée sera jugée devant le port de plaisance et la corniche.

Au total, une petite heure de parcours pour cette première jauge des forces en présence.

Le 18/04/2008

Concarneau - St Barthélémy remporte le prologue

Concarneau - St Barth au nez et à la barbe des ténors. Le bateau skippé par Eric Péron et Miguel Danet a bien joué le coup. En remportant le prologue, il peut revoir à la hausse ses ambitions.

Classement des 10 premiers du prologue

1 Concarneau – St Barth

2 Suzuki

3 Céléos

4 Financo

5 Les Mousquetaires

6 Cercle Vert

7 Aquarelle – Le Figaro

8 Luisina

9 Lenze

10 Banque Populaire

Tour de chauffe pour Jeanne Grégoire et Nicolas Lunven à bord de Banque PopulaireLE 18/04/2008 17:06:40
Le top départ du prologue de la 9ème édition de la Transat ag2r a été donné aujourd'hui à 15h au large de Concarneau. Pour les 28 figaristes inscrits, c'est le moment ou jamais d'effectuer les ultimes réglages mais aussi la dernière occasion de se mesurer les uns aux autres à 48 heures du départ.
C’est donc sous la pluie, dans un vent d’Est à Sud-Est de 20 à 25 nœuds et une mer agitée, que Jeanne Grégoire et Nicolas Lunven se sont élancés pour cette mise en jambe à bord du Figaro Banque Populaire. Mais les conditions météo ont incité nos navigateurs à la prudence afin de ménager leur monture si près du grand jour.


Après un départ bien calé sans être trop agressifs, Jeanne et Nicolas, qui terminent 10è au général, ont eu un petit souci de spi les contraignant à une navigation plus timide. Jeanne raconte : "Après le départ, on a viré au bon moment, au niveau tactique on était propre mais nous avons eu un problème avec notre spi ce qui nous a un peu freiné. Mais tout s’est bien passé. Moi qui d’habitude n’aime pas trop les prologues, cette fois-ci j’ai bien aimé et j’ai vraiment pris du plaisir".

Le 18/04/2008

Régional de l’étape
La voile commencerait –elle à ressembler au sport cycliste ? On pourrait le croire avec la victoire de l’équipage de Concarneau – Saint-Barth, pour moitié dans ses eaux. Mais ici, pas de bon de sortie accordé par le peloton ; Eric Péron et Miguel Danet ne doivent à personne une victoire construite dès le premier bord de près. Une tactique inspirée, une bonne vitesse et voilà deux outsiders qui pointent le bout de leur étrave pour la suite des opérations.

On aurait pu croire que le prologue, au vu des enjeux mineurs pour la suite de la course, ne serait qu’une aimable promenade en Baie de la Forêt. Et pourtant ! A voir les duos se ruer sur la ligne de départ comme des furieux, à observer les étraves des premiers concurrents couper la ligne fatidique dans un timing impeccable, on pouvait se dire que certains posaient déjà leur emprise sur la course. Ce n’est pas un hasard si, d’emblée, on retrouvait aux avant-postes quelques uns des gros bras de cette édition 2008. Eric Drouglazet et Christophe Bouvet (Luisina), toujours incisifs, Thierry Chabagny et Corentin Douguet (Suzuki), Nicolas Troussel et Christopher Pratt (Financo), Jean Le Cam et Gildas Morvan (Cercle Vert) : que du beau linge en première ligne.

Mêlée ouverte :

Pourtant, dès le premier bord de près, l’étrave jaune et bleu du Concarneau – Saint-Barth pointait aux avant-postes. Dans le duel de virements qui opposait une flotte compacte, les deux duettistes qui, trois mois plus tôt, n’avaient encore jamais fait barre commune, parvenaient à s’extirper de cette mêlée furieuse et viraient la bouée de dégagement en tête. Mieux encore, les deux chevau-légers de la flotte allongeaient la foulée et s’apprêtaient à transformer l’essai . Sous spi, ils creusaient l’écart et pouvaient enrouler la bouée de Port-la-Forêt avec une avance suffisante pour gérer le score jusqu’à la ligne d’arrivée. En deuxième ligne, les cadors de la classe continuaient d’en découdre. C’est au final l’équipage de Suzuki qui grimpait sur la deuxième marche du podium talonné par Groupe Céléos de Ronan Treussard et Anthony Marchand.

Tempête sous les crânes :
A l’issue de ce prologue mouvementé, pas question pour les équipages de relâcher la pression. La troisième mi-temps sera pour l’arrivée à Saint-Barth. Pour l’heure, chacun essaye de se faire une idée précise sur la manière d’aborder un Golfe de Gascogne qui risque de réserver des surprises. Une météo complexe, avec notamment un centre dépressionnaire secondaire peu actif sur le Nord de l’Espagne risque de transformer la traversée du Golfe de Gascogne en casse-tête tactique pour les navigateurs. Autant dire que les modèles de routage météo ne vont pas cesser de tourner jusqu’à l’heure fatidique où il faudra larguer les amarres. Le passage du cap Finisterre risque de consacrer un équipage qui aura su, non seulement aller vite, mais aussi faire preuve d’une certaine malice.







Ils ont dit :

Eric Péron et Miguel Danet (Concarneau – Saint-Barth)

« Nous nous sommes bien entraînés pendant quatre mois au Centre de Port La Forêt Course au Large. Cette victoire prouve juste que nous avons bien travaillé et que nous sommes bien prêts. Cela fait très plaisir, mais nous ne perdons pas de vue qu’il s’agit là d’un tout petit résultat à l’échelle des 3 710 milles de la course. Le prologue et la transat, ce ne sont pas les mêmes disciplines : nous avons bien navigué aujourd’hui pendant deux heures, la course dure 20 jours. Mais, nous allons garder le même esprit tout au long du parcours entre Concarneau et Saint Barth : donner le meilleur de nous-mêmes pour accrocher le bon wagon. Nous gardons la tête froide et nous gardons le même objectif : ne surtout avoir aucun regret. »