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 THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)

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MessageSujet: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeSam 5 Avr - 11:38

The Artemis Transat : L'Histoire

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Créée en 1960, cette course a révélé la haute mer aux Français et développé l’image du marin solitaire.

TABARLY SUPER-STAR.

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Baptisée OSTAR (Observer Singlehanded Transatlantic Race) à l’origine en 1960, puis Europe 1 STAR quand la station de radio française remplaça le périodique l’Observer, auprès du Royal Western Yacht Club de Plymouth, la Transat anglaise, en 2004 pour sa douzième édition, devient The Transat sous la responsabilité d’Offshore Challenge Events.

Cette nouvelle appellation - « LA » Transat - traduit bien le prestige de cette course océanique, et son influence sur l’évolution de la voile moderne et la promotion de la navigation en solitaire, en France tout particulièrement.

De ce côté-ci de la Manche, l’intérêt du public pour le grand large date de 1964 et de la victoire d’ Eric Tabarly à bord de Pen Duick II, la petite mésange noire. Alors qu’il est en train de battre Francis Chichester, vainqueur de la première édition en 1960, le jeune lieutenant de vaisseau attire l’attention des journalistes anglais, dont les articles déclenchent, dans la presse française, un branle-bas de combat couronné par la légion d’honneur décernée au héros de l’Atlantique avant même son arrivée à Newport par le Général de Gaulle en personne. Depuis il n’est pas en France d’événement maritime sans navigation solitaire : Vendée Globe, Route du Rhum, Figaro en sont les meilleurs exemples.



« Un homme, un bateau et l’Océan… », l’idée de Blondie Hasler, lieutenant colonel des Royal Marines anglais, a balayé les complications du handicap et du temps compensé. Le concept est à la fois simple et source de progrès, avec le développement de techniques spécifiques comme le conservateur d’allure ou pilote automatique. Au classement, le premier arrivé l’emporte ; et, pour être le meilleur sur ce tracé sélectif de l’Atlantique Nord -3000 milles (5500 km.) entre Plymouth, sur la côte Sud de l’Angleterre, et Newport, aux Etats Unis près de Boston – tout ou presque est permis. Un diplômé d’Oxford, Geoffrey Williams, en profite largement, déclenchant la polémique en étant le premier à se faire « router » depuis Londres par un bureau d’ experts météorologues. Guidé à distance sur la bonne trajectoire, il peut ainsi contourner une rude dépression pour devenir le troisième vainqueur en 1968.

La même année, impressionné par ses essais sur Toria, multicoque britannique dessiné par Derek Kelsall, Eric Tabarly demande à André Allègre d’imaginer Pen Duick IV, trimaran gréé en ketch de 20,80m. (68 pieds) de long. Un abordage peu après le départ empêche Tabarly de démontrer la justesse de son choix. Alain Colas s’en chargera en faisant triompher en 1972 ce même Pen Duick IV, qu’il a racheté à son maître. C’est le premier podium d’un multicoque et aussi un spectaculaire tiercé français : 1. Alain Colas sur le trimaran Pen Duick IV ; 2. Jean-Yves Terlain sur le monocoque Vendredi Treize ; 3. Jean-Marie Vidal sur le trimaran Cap 33.


FRANCE- ANGLETERRE : 2-2.

Après quatre éditions de la Transat, Français et Anglais sont encore à égalité 2-2. Deux victoires pour Chichester (sur Gipsy Moth II en 1960) et Williams (sur Sir Thomas Lipton en 1968), deux victoires pour Tabarly (sur Pen Duick II en 1964) et Colas (sur Pen Duick IV en 1972). La suite affirmera la domination française, un seul Anglo-saxon, le vétéran americain Phil Weld, baroudeur-journaliste de 66 ans venant se glisser en tête du palmarès, à bord de son trimaran Moxie en 1980.

Plus que la main-mise des skippers français sur la Transat, c’est la façon mouvementée et riche en péripéties spectaculaires, dont leur supériorité s’affirme, qui va frapper l’opinion. L’audace des Français commence à préoccuper les Anglais. Colas s’ est imposé sur un trimaran en alliage, mais au milieu de l’Atlantique, il a croisé en 1972 le Vendredi Treize, monocoque de 39m. (128 pieds) dessiné par Dick Carter et mené par Jean-Yves Terlain. Un projet fou est né de cette rencontre en plein océan. Un monocoque de 72m. (236 pieds), la taille d’un Boeing, nommé Club Méditerranée et dessiné par Michel Bigoin pour 1976, l’année de toutes les extravagances. Alain Colas sur son géant des mers face à Tabarly sur Pen Duick VI, seul à bord de ce grand monocoque, d’habitude mené par quatorze équipiers. Et dans la flottille des cent-quatre vingt dix sept engagés, figure aussi Jean-Yves Terlain, qui, à l’inverse de Colas, passe, pour sa part, du mono au multicoque, en embarquant sur l’ex-British Oxygen. Rebaptisé Kriter III, ce catamaran de 21,30m. (70 pieds), est impressionnant avec son mât de 27m., ses 90 mètres carrés de grand-voile et 135 mètres carrés de gênois ! Malmené par la tempête, Terlain devra renoncer, comme Yvon Fauconnier sur ITT Océanic, l’ex-Vendredi Treize. Et c’est Tabarly qui sans pilote automatique surmonte les cinq dépressions et remporte sa deuxième victoire ; devant Alain Colas qui s’est arrêté à Terre-Neuve pour réparer les drisses de son quatre mâts.


SOMMET DE LA DRAMATISATION


Cette Transat à grand spectacle marque un virage important dans l’ histoire de la course anglaise. Sommet de la dramatisation avec la Marine Nationale à la recherche de Tabarly, signalé en approche de Newport par une fausse information qui a déstabilisé Colas. Mais inquiétude des Anglais qui, devant l’escalade des puissances initiée par les Français (Club Méditerranée est un vrai paquebot à voiles de 250 tonnes…) décident de contrôler la taille des bateaux. Michel Etevenon, encouragé par Jacques Goddet, le patron du quotidien sportif l’Equipe, en profite pour lancer la Route du Rhum en 1978, sans limitations des longueurs de coques, ce qu’on appelle la « voile open ».

Et ce n’est pas par hasard si, en 1980, les Français, arrêtés dans leur élan par une réduction des coques à 17m. (56 pieds) avant l’adoption générale des 60 pieds (18,28m.), privés de leurs engins de fiction, ne brillent plus du même éclat. Derrière l’Americain Phil Weld qui mène avec beaucoup d’intelligence un trimaran sur mesure dessiné par Dick Newick, Marc Pajot, qui remplace Tabarly blessé dans un accident de ski, termine cinquième mais hors course sur Paul Ricard. Et le premier Français Daniel Gilard n’est que huitième sur Brittany Ferries qui depuis longtemps s’intéresse aux transats, fournissant notamment les tribunes de départ aux invités des armateurs.

1984 est une année bien particulière : celle où le premier arrivé Philippe Poupon n’est pas le vainqueur, précédé au classement officiel par Yvon Fauconnier bénéficiant d’une bonification pour avoir secouru Philippe Jeantot. Une fois de plus le fait divers efface la course pure mais l’attraction que la course exerce sur un public non initié n’en est que renforcée.


FAUCONNIER AU SECOURS DE JEANTOT

Sur sa lancée du triomphe de ses deux tours du monde, Philippe Jeantot, toujours avec Crédit Agricole, se consacre lui aussi au multicoque. Bien placé dans cette Transat 1984, il chavire le 7 juin. Alerte à tous les navires sur zone. Alors dans le groupe de tête, Yvon Fauconnier se détourne en bon marin avec son Umupro-Jardin et recueille à son bord Philippe Jeantot.

Mais l’ex-plongeur des grandes profondeurs ne veut pas abandonner son bateau. Il fait appel à ses anciens collègues de la Comex, société spécialisée dans le travail sous –marin. Leur demande des combinaisons de plongée, des bouteilles d’air comprimé et des ballons parachutes de 1000l. L’opération de sauvetage et de retournement réussit, elle est en plus si bien médiatisée que la course en tête passe au second plan.

Pourtant au commandement de la flottille la progression continue. Le 19 juin Philippe Poupon se présente le premier à bord de Fleury-Michon. Mais en pleine conférence de presse alors qu’il explique sa tactique, Yvon Fauconnier coupe la ligne en deuxième position dix-heures et trente minutes après Philou. Le comité lui ayant rendu les seize heures passées à secourir Jeantot, Yvon Fauconnier est proclamé vainqueur en 16j.6h.25’, Poupon est deuxième devant Marc Pajot sur Elf Aquitaine et Tabarly.

Le résultat est conforme à la logique : Yvon Fauconnier, en aidant Jeantot a sacrifié ses chances, il est normal, aux termes du règlement de l’avoir rétabli dans ses droits. Mais Yvon sera bientôt abandonné par son partenaire et ne retrouvera jamais la place qu’il mérite dans la hiérarchie des grands skippers. Aujourdhui c’est sa fille Karine qui, après une brillante saison sur Sergio Tacchini, rêve à son tour de gagner en solitaire vingt ans après son père « cette Transat où il n’a jamais pu vraiment savourer son succès… »


REVANCHE DE POUPON

1988 est pour Philippe Poupon, souverain après avoir gagné le Rhum en 1986, l’année de la revanche. Il attaque la course au sabre d’abordage, mène Fleury Michon IX à la perfection, devance Olivier Moussy et Loïck Peyron et en 10j.9h.15’ (nouveau record), passe un mois de moins sur l’Atlantique que le premier vainqueur Francis Chichester.

La Transat toujours organisée par le Royal Western change de nom avec l’intervention d’Europe 1 en 1992, 1996 et 2000. Soixante-dix neuf inscrits en 92, et en 96 parmi les solitaires de pointe vingt deux Français dont quatorze sur multicoques et dix sept britanniques dont quatorze sur monocoques, ce qui donne une idée de la répartition des forces. Les Français, encouragés par les sponsors séduits par les multicoques, sont devenus les vrais experts mondiaux de cette navigation de funambule en équilibre sur un flotteur. Mike Birch, premier vainqueur de la Route du Rhum en 1978, donne deux fois de suite la démonstration de son talent. Eric Tabarly a gagné deux fois mais à douze ans d’intervalle alors que P’tit Loch en virtuose a mené deux fois de suite le même trimaran Fuji à des victoires d’anthologie.


APRES TABARLY, LE DOUBLE DE LOICK PEYRON

En 1992
, dans son style fait de finesse et d’expérience avec une volonté permanente de mener à fond sa monture sans trop la solliciter, Loïck Peyron s’impose en 11j.1h.35’, Paul Vatine le deuxième en 12j.7h.48 est à plus d’une journée derrière et Francis Joyon, le troisième fera bientôt parler de lui.

Transat 1996, c’est la dixième du nom, Loïck Peyron va encore faire la preuve de son habileté au pilotage de haute mer, fait aussi de délicatesse et de prudence. Car devant c’est d’abord Laurent Bourgnon qui part en tonneau et doit abandonner. Francis Joyon a choisi une route très nord, option géniale en la circonstance qui le propulse vers la gloire. Mais il chavire à son tour à hauteur des bancs de Terre Neuve. A cet instant ses poursuivants sont largement derrière à près d’une journée : Paul Vatine sur la route nord également mais à 292 milles et Loïck Peyron un peu plus loin à 334 milles. La fin, très tendue et indécise jusqu'à bout, va se jouer entre ces deux là. Au chat et à la souris, à celui qui exploite le mieux les courants et les météos locales. C’est Peyron qui se détache d’un souffle, en 1Oj.10h.5’, le record de Poupon tient toujours et Vatine n’est qu’à deux heures derrière.

La Transat 2000, pour moi, restera inoubliable. A la veille du départ je passe un long moment à bord d’Eure et Loir, l’ex-Banque Populaire que Francis Joyon a préparé seul, renforçant le mât avec les moyens du bord. Ce soir-là, dans la marina de Queen Anne’s Battery la pluie tambourine sur le pont, il fait frisquet, mais Francis Joyon ne semble pas se soucier de la température. Il est en pleine forme, heureux de repartir sur son bateau datant de 1994, face à l’armada des trimarans dernier-cri. Impatient aussi de vérifier sa théorie : « Les multicoques modernes, trop influencés par les Grands Prix, ne sont plus forcément adaptés au grand large. ». S’il a renoncé à tourner autour des bouées des parcours-bananes, c’est pour se consacrer à la haute mer. Il va prouver la justesse de sa théorie : poussant son bateau et aussi son organisme à la limite, il rejoint Newport dans un état de fatigue extrême, établissant le record de l’épreuve en 9j.23h.21’. A 11,52 noeuds de moyenne, il précède Marc Guillemot (Biscuits La Trinitaine), Franck Cammas (Groupama) et Alain Gautier (Foncia) qui en débarquant lance à Joyon venu l’accueillir : « Ah Francis, quel enfoiré ! Tu nous en as fait baver… »

Ce qui résume bien l’engagement de Joyon, à fond tout le temps ! « A donf… », c’est aussi la devise d’Ellen MacArthur (Kingfisher) première des monocoques devant Roland Jourdain (Sill) et surnommée à cette occasion Little Big Woman.


Patrick Chapuis a suivi l’épreuve de 1964 à 2000 pour le quotidien sportif français l’Equipe.



2004
Excès de vitesse, gros enjeux et records battus

Par Oliver Dewar

2004 fut une année de transition pour l’épreuve, rebaptisée The Transat et prise en charge par OC Events. Ouverte aux 60 et 50 pieds monos et multis (le Royal Western Yacht Club conservant l’organisation de l’Ostar pour les petites classes à compter de 2005), cette 12ème édition arrivant à Boston attira les plus grands noms de la course océanique. 48 heures après le coup de canon, Michel Desjoyeaux (Géant) et Thomas Coville (Sodebo) étaient au coude à coude dans un brouillard épais, leurs trimarans imposant le rythme en Atlantique. Deux jours plus tard, Desjoyeaux avait pris les commandes, visant le centre d’une dépression, et déclenchait au moment parfait le virement lui permettant de gagner au sud. Pendant ce temps, du côté de la classe IMOCA, Mike Golding se préparait à une course particulièrement éprouvante suite à une panne de son système de basculement de quille.

Ayant mené les monocoques en début d’épreuve, Jean-Pierre Dick fut le premier à subir la colère de l’Atlantique nord, son Virbac se faisant rouler par une méchante vague et perdant son mât dans la bataille… par 50 nœuds de vent. Puis, en l’espace de quelques heures, le PRB de Vincent Riou démâtait également à 500 milles de Terre-Neuve, tandis que Bernard Stamm devait abandonner son Cheminées Poujoulat suite à la perte totale de sa quille !

Au terme de huit jours d’une course exceptionnelemnt difficile, Michel Desjoyeaux s’emparait de la victoire à Boston trois heures seulement avant Thomas Coville, Franck Cammas complétant un podium dont les trois protagonistes venaient de pulvériser le précédent record. Les monocoques IMOCA se livraient une bagarre des plus âpres jusqu’à la ligne d’arrivée, Mike Golding sortant finalement grand vainqueur de l’épreuve après douze jours de mer, trois heures devant Dominique Wavre (Temenos). Le Néo-Zélandais Mike Sanderson, à bord de Pindar Alphagraphics, prenait pour sa part la troisième place.

La Transat, désormais appelée The Artemis Transat, aborde maintenant sa treizieme édition après quarante-huit ans d’existence. Elle s’élancera le 11 mai de Plymouth avec sur la ligne tous les grands noms de la voile et aussi d’excellents amateurs dans la catégorie des 40 pieds, désireux de se tester sur la trajectoire mythique de l’Atlantique Nord.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeSam 5 Avr - 12:15

52 JOURS AVANT LE DEPART DE THE ARTEMIS TRANSAT…19 March 2008



THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 3158710

EN BREF:

• Liste des inscrits à The Artemis Transat: 16 IMOCA 60 et 9 Class40.
• L’Atlantique Nord en solo: Même à l’approche de l’été, une zone dangereuse, sujette à la menace de vents forts, d’icebergs et de brouillards denses.
• La plus ancienne des courses en solitaire: Résumé des deux premières éditions de la course (1960 et 1964).

EN DETAIL:

À un peu plus de 50 jours du départ de The Artemis Transat, le dimanche 11 mai de Sutton Harbour, Plymouth, 25 skippers ont confirmé leurs inscriptions: 16 coureurs IMOCA, dont Michel Desjoyeaux et Vincent Riou, tous deux vainqueurs du Vendée Globe et 9 Class40, représentant 4 nationalités différentes.

IMOCA 60

Akena Veranda/ Arnaud Boissieres (FRA)
Artemis/ Jonny Malbon (UK)
Aviva/ Dee Caffari (UK)
Brit Air/ Armel Le Cleac’h (FRA)
BT/ Sébastien Josse (FRA)
Ecover/ Mike Golding (UK)
Foncia / Michel Desjoyeaux (FRA)
Pakea Bizkaia 2009/ Unai Basurko (BASQ)
Pindar/ Brian Thompson (UK)
PRB/ Vincent Riou (FRA)
Roxy/ Samantha Davies (UK)
Generali/ Yann Elies (FRA)
Cervin EnR/ Yannick Bestaven (FRA)
Gitana Eighty/ Loick Peyron (FRA)
Groupe Bel/ Kito de Pavant (FRA)
Safran/ Marc Guillemot (FRA)

Roland Jourdain, skipper de Veolia Environnement a malheureusement annoncé la semaine dernière qu’il ne prendra pas le départ de The Artemis Transat. En effet, le retard prit sur la construction du mât de son bateau (Roland ayant démâté lors de la Barcelona World Race) le contraint à annuler son inscription.

Une nouvelle entrée en class40, le nombre d’inscrits s’élève aujourd’hui à 9. Jean Philippe Saliou prendra le départ sur un Akilaria40, aux couleurs de Leclerc Ville La Grande. Miranda Merron et Patrice Carpentier sont tous deux pré inscrits et tentent de rassembler le financement pour participer à la course.

Class 40
Appart’City/ Yvan Noblet (FRA)
Custo Pol/ Halvard Mabire (FRA)
Fujifilm/ Alex Bennett (UK)
Groupe Partouche/ Christophe Coatnoan (FRA)
Leclerc Ville la Grande/ Jean-Philippe Saliou (FRA)
Louis Duc (FRA)
Mistral Loisirs-Elior/ Thierry Bouchard (FRA)
Prevoir VIE/ Benoit Parnaudeau (FRA)
Telecom Italia/ Giovani Soldini (ITA)

L’Atlantique Nord, une zone périlleuse…Même à l’approche de l’été, l’Atlantique Nord reste une zone périlleuse et sujette à de gros coup de vent. Deux grands cas de figure peuvent se présenter aux skippers engagés dans The Artemis Transat : le régime zonal et le régime de blocage.
Statistiquement le plus rencontré, le régime zonal se caractérise par des dépressions virulentes qui arrivent tout droit de l’Atlantique Ouest. Ce type de situation peut lever des mers très fortes et des vents atteignant parfois 7 à 8 beauforts! C’est exactement la configuration observée en 2004, où les concurrents ont dû faire face à des vents d’une trentaine de nœuds pour sortir de la Manche. Dans le second cas de figure, le régime de blocage consiste en une dorsale, issue de l’anticyclone des Açores, qui remonte vers les îles britanniques et l’Islande. Les dépressions sont alors bloquées au nord et la zone Atlantique est protégée.

L’arrivée sur les côtes de l’Amérique du Nord apporte également son lot de dangers. Les concurrents entrent dans la zone où les icebergs sont très fréquents à cette période. Ils peuvent êtres rencontrés dès le 40ºW et dans les cas extrêmes descendre jusqu’au 38ºN (latitude de Lisbonne) avec une concentration maximale dans une zone s’étendant à l’Est-Sud-Est de Terre-Neuve. Les brouillards denses, qui se forment principalement de mai à septembre aux abords de cette zone, ne facilitent pas les choses. Cette formation est due au fait que l’air chaud qui a circulé au-dessus du Gulf Stream, et se déplaçant vers le Nord, parvient sur les eaux froides de Terre-Neuve.

Les skippers de The Artemis Transat 2008 devront composer avec ces dangers pour tracer leur route dans l’Atlantique Nord. Avoir le bateau le plus rapide ne suffira bien évidemment pas pour prétendre à la victoire, les marins devront analyser consciencieusement les fichiers météo afin de choisir la route la plus directe sans prendre de risques inconsidérés.


1960 - Les tout débuts…Cinquante demandes d'inscription ont été reçues par les organisateurs mais au final, seuls cinq bateaux prennent le départ à Plymouth, et parviennent à rejoindre New York, de l'autre côté de l'Atlantique. Les systèmes de pilotage automatique, de fabrication maison, n'en sont alors qu'à leurs prémices, les voiles à enrouleur ne sont encore qu'un rêve, et les systèmes de navigation par satellite n'existent pas. Les seuls instruments de navigation à bord sont les compas portables et les sextants. Les cinq pionniers de la transat en solitaire choisissent des options très différentes : Blondie Hasler, sur Jester (25 pieds - 7,6m) opte pour une route extrême, au Nord ; Francis Chichester Gipsy Moth 3 (40 pieds - 12,2m) et David Lewis sur Cardinal Vertue (25 pieds, 7,6m) empruntent la route orthodromique ; Val Howells sur Eira (25 pieds, 7,6m) ainsi que Jean Lacombe sur Cap Horn (21,5 pieds – 6,5m) prennent la route des Açores. Pendant la course, les nouvelles des bateaux sont rares et l'inquiétude grandit quant à la sécurité des marins. Mais Chichester arrive finalement aux États-Unis 40 jours, 12 heures et 30 minutes après avoir quitté Plymouth. "À chaque fois que j'essayais de relever la position de Gipsy Moth vers New York, le vent me soufflait droit dans le nez, confie alors Chichester. C'était un peu comme tenter d'avancer quand quelqu'un pointe sur vous une lance à incendie. Cela a vraiment été beaucoup plus difficile que je ne l'imaginais". Hasler rejoint New York après 48 jours de mer, mais cette seconde place est loin d'être décevante. Il prouve que son système de pilote automatique est très efficace pour diriger le 25 pieds Jester doté d'une seule voile de Jonque chinoise, et il déclare à son retour n'avoir pris la barre que pendant une heure sur toute la traversée ! Jean Lacombe est le dernier skipper à couper la ligne d'arrivée, après 74 jours de mer…


1964 - Une légende est née...
La deuxième OSTAR en 1964 fût la plate-forme de lancement d'un des personnages les plus exceptionnels de la navigation en solitaire. Elle fût aussi déterminante pour le développement de la voile en tant que sport en France et pour la conception des bateaux destinés à la course au large. En 1960, Francis Chichester avait bouclé l'épreuve en 40 jours. Quatre ans plus tard, le lieutenant de marine Eric Tabarly, alors âgé de 32 ans, remporte la course en seulement 27 jours, à bord de son ketch de 44 pieds, Pen Duick II.
Après le succès de la première OSTAR, la seconde édition devient un événement médiatique avec 15 concurrents soutenus par des quotidiens nationaux. Tabarly, seul français en course, part favori. Il a l'avantage d'avoir le plus grand bateau ; un bateau qu'il a de plus spécialement construit pour l'événement. Par ailleurs, il a étudié la météo de façon très poussée et il est physiquement très en forme. À son arrivée à Newport, dans le Rhode Island, il n'est pas au courant de sa victoire. Il n'avait pas utilisé sa radio pendant la course, et comme si cela n'avait rien d'extraordinaire, il dévoile à son arrivée que son système de pilote automatique n'a fonctionné que pendant les 8 premiers jours des 27 qu'il lui a fallu pour terminer la course.
À une époque assez morose en France, Tabarly devient du jour au lendemain un véritable héros. Son courage et sa détermination lui valent d'être décoré de la Légion d'Honneur par le président De Gaulle. L'histoire d'amour entre la France et la Course au Large ne fait que commencer.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeSam 5 Avr - 12:19

DERNIERES PHASES DE PREPARATION POUR THE ARTEMIS TRANSAT…
4 April 2008



THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 3168510
EN BREF :

- Les équipes sont en phase finale de préparation pour The Artemis Transat et, pour certains skippers, cela signifie également effectuer leur parcours de qualification.
- Musto, la marque de choix pour la course au large, a été annoncé comme Equipementier Officiel de la course.
- Zoom sur la polémique et tragédie de 1976 ainsi que sur le triomphe des multicoques en 1980.

EN DETAIL :


Préparation finale et point sur les qualifications :
À un peu plus d’un mois du départ de The Artemis Transat, les 26 équipes entrent en phase finale de préparation. Après plusieurs mois de chantier, Groupe Bel, skippé par Kito de Pavant a tiré ses premiers bords en baie de Port Camargue cette semaine, l’Open 60 de Sam Davies, Roxy et celui de Yann Elies, Generali ont été remis à l’eau à Lorient, Artemis Ocean Racing et BT devraient également retrouver leur élément naturel d’ici peu… Les semaines à venir seront donc intenses pour toutes les équipes puisque les bateaux doivent être testés, réglés… et quelques duos skippers-bateaux ont encore à réaliser leur qualification pour The Artemis Transat 2008 qui prendra son départ le 11 Mai prochain à Sutton Harbour, Plymouth.

En effet, tous les bateaux et skippers inscrits à la course doivent faire un parcours de qualification en solitaire d’un maximum de 1 000 miles nautiques. Pour la plupart des IMOCA, ce parcours a été validé lors de la Transat Jacques Vabre ou de la Transat Ecover BtoB à condition qu’aucune modification majeure n’ait été apportée au bateau depuis. C’est le cas de Akena Vérandas, Foncia, Roxy, Safran, Groupe Bel et Cervin EnR. Cinq bateaux ont changé récemment de mât ou de quille et doivent donc effectuer un parcours de 300 miles nautiques. Pour les skippers qui courent sur un nouveau bateau, comme Dee Caffari/ Aviva ou Jonny Malbon/ Artemis Ocean Racing, un parcours de 1000 miles nautiques est obligatoire.


Skippers IMOCA 60 qualifiés:
Akena Vérandas/ Arnaud Boissieres
Cervin EnR/ Yannick Bestaven
Foncia/ Michel Desjoyeaux
Groupe Bel/ Kito de Pavant
Pakea Bizkaia 2009/ Unai Basurko
Roxy/ Sam Davies
Safran/ Marc Guillemot

Skippers IMOCA 60 qui doivent encore se qualifier:
Artemis/ Jonny Malbon
Aviva/ Dee Caffari
Britair/ Armel Le Cleac’h
BT/ Sébastien Josse
Ecover/ Mike Golding
Generali/ Yann Elies
Gitana 80/ Loick Peyron
Pindar/ Brian Thompson
PRB/ Vincent Riou

En Class40, seul Simon Clarke et Halvard Mabire ont encore à effectuer leur qualification ! En effet, les 8 autres Class40 ont réalisé ce parcours au retour de la Transat Jacques Vabre ou récemment, en guise de préparation, à l’image de Alex Benett qui a réalisé 300 miles dans des conditions très musclées et un vent de force 9.

Le compte à rebours est en marche, les skippers n’ont plus que quelques semaines pour préparer leur bateau et effectuer ces miles obligatoires !

The Artemis Transat choisi Musto
Musto, la marque de choix pour la course au large, a été nommé Equipementier Officiel de The Artemis Transat 2008. Cette année, plus de 50% des inscrits à la 13eme édition devrait porter des équipements Musto, comme le britannique Mike Golding ou la star française Vincent Riou.
Nigel Musto: “Musto est systématiquement la marque de prédilection des marins pour des courses en solitaire telles que The Artemis Transat, le Vendée Globe ou encore les courses en équipage telles que la Volvo Ocean Race. Les professionnels nécessitent l’excellence, de leur bateau jusqu’à leur équipement. Plus les bateaux vont vites, plus les vêtements doivent protéger. Nous sommes fier d’être la marque de choix de The Artemis Transat… nous ne les laisserons pas tomber.”
http://www.musto.com

1976 - Controverses et tragédies
Avant même le départ, la tempête fait rage. La controverse explose autour de la participation d'Alain Colas sur le gigantesque monocoque Club Méditerranée, long de 236 pieds (72 mètres). Il est alors difficile d'imaginer qu'un bateau de cette taille puisse être skippé en toute sécurité par un seul homme, sans représenter un danger pour lui-même comme pour les autres navires. Et beaucoup considèrent que l'organisation de course perd le contrôle. Au total, 125 bateaux franchissent la ligne de départ.
Cinq dépressions se succèdent, générant des vents soufflant en moyenne à 35 nœuds et une mer croisée, courte et chaotique pendant plus d'une semaine. La flotte est décimée. Tout le monde se souvient de l'abandon d'Yvon Fauconnier (ITT Oceanic, ex Vendredi 13), et de la casse du catamaran de 70 pieds Kriter II de Jean-Yves Terlain. Deux skippers disparaissent en mer dans la tempête : Mike Flanagan, et Mike McMullen. Seuls 73 des 125 bateaux au départ terminent la course dans le temps réglementaire.
Eric Tabarly, à bord de son ketch de 73 pieds Pen Duick VI, envisage de faire demi-tour lorsque son système de pilote automatique tombe en panne. Mais le vainqueur de l'édition 1964 puise dans ses ressources et finit par couper la ligne d'arrivée en premier, alors que la Marine Française s'apprêtait à lancer une opération de sauvetage. Alain Colas, sur Club Méditerranée, s'arrête à Terre Neuve pour réparer son gréement et reçoit une pénalité pour avoir accepté d'être remorqué. Bien qu'il franchisse la ligne d'arrivée en 2e position, il est relégué à la 5e place.

1980 - Le triomphe des multicoques
Suite à l'édition de 1976, les organisateurs imposent une restriction sur la longueur des bateaux, désormais de 56 pieds (17m) maximum, et sur le nombre de participants, limité à 110 bateaux.
Quatre vingt dix concurrents prennent le départ de cette 6e édition qui est marquée par une nette baisse des participations françaises. Irrités par les restrictions imposées, de nombreux skippers français choisissent de boycotter l'épreuve en faveur d'une autre course transatlantique en solitaire, la Route du Rhum, créée par Michel Etevenon. Daniel Gilard est le seul français figurant parmi les dix premiers. Et en 14e position, à bord de Kriter VI, on retrouve Olivier de Kersauson, figure montante de la voile. Mais les grands vainqueurs de cette édition sont les multicoques qui dominent les 10 premières places du classement. Parmi eux, un participant non officiel, le foiler futuriste de Tabarly, Paul Ricard, skippé par Marc Pajot. Tabarly avait du se retirer de la course suite à une blessure à ski, et Pajot, qui n'a pu effectuer son parcours de qualification à temps, a finalement couru l'épreuve comme participant non officiel. Il coupe la ligne d'arrivée en 5e position. Les 5 premières places sont en fait occupées par des multicoques avec une claire domination de "l'école américaine des multicoques" dont le doyen et amateur Phil Weld (Moxie) termine premier en 17 jours, 23 heures et 12 minutes, suivi en troisième place de Phil Steggall (Jeans Foster) et en cinquième place de Walter Greene (Chaussettes Olympia).
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:13

LES PLANS DU VILLAGE DE LA COURSE ENFIN DEVOILES…
10 April 2008
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Les plans du village de la course The Artemis Transat, situé à Sutton Harbour, Plymouth, ont été dévoilés aujourd’hui, jeudi 10 Avril, à un mois du départ de cette traversée de l’Atlantique nord en solitaire.

Les partenaires de Plymouth (le Sutton Harbour Group, South West of England Regional Development Agency, Plymouth City Council et Event South West) se sont joints aux organisateurs de la course, OC Events, l’Université de Plymouth et les organisateurs du Festival de Jazz- Blues International Barbican afin de dévoiler les plans du village au B-Bar, Plymouth.

Le port de Plymouth sera un lieu de vie et d’activité garantie du Samedi 3 Mai au jour du départ de la course, le dimanche 11 mai. Le village de la course sera au coeur de l’action et l’endroit parfait pour découvrir le monde de la voile. La flotte entière des IMOCA 60 et des class40 sera amarrée a l’intérieur du Sutton Harbour et offrira ainsi une chance unique au public d’approcher ces “oeuvres d’art” de la course. De plus, les visiteurs pourront admirer le Vieux Greement, « Earl of Pembroke », qui sera amarré aux cotés de Gipsy Moth IV – le bateau sur lequel Sir Francis Chichester a réalisé son fameux tour du monde et successeur de celui sur lequel il a remporté la première édition de cette course. Le Club Mumm/ VIP, l’exposition sur la course au large (Programme D’éducation), le centre de communication de la course BT, le simulateur de voile Aviva, l’exposition Ecover... et de nombreuses animations de rue font également partie des festivités.

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Nigel Godefroy, Directeur du Sutton Harbour Group a dit: « Le village de la course est un plus remarquable pour cet événement d’envergure internationale. Avec la flotte des bateaux en toile de fond, le Quartier Barbican, centre historique de Plymouth, offre un cadre parfait pour l’accueil du village. »

Le programme d’éducation jouera également un rôle primordial la semaine précédent le départ de The Artemis Transat, en essayant de faire découvrir aux jeunes visiteurs l’histoire de la voile et l’héritage maritime de la ville. L’exposition sur la course au large est faite de façon à donner une idée concrète de la vie à bord d’un bateau de course, de la technologie embarquée, des différents dangers à affronter et également comment nous pourrions adapter à notre quotidien, le respect de l’environnement dont font preuves skippers et bateaux. Cette exposition est réalisée avec le soutien de l’université de Plymouth et fait partie du programme d’éducation mis en place par Le National Marine Aquarium. Les étudiants pourront ainsi visiter l’Aquarium maritime gratuitement où une exposition spéciale sur l’environnement et le développement durable se tiendra pendant l’événement. L’université, à travers ces différentes actions souhaite ainsi encourager l’intérêt pour les métiers de la mer.

Plus de 200 écoles ont été invites à participer au programme d’éducation, des étudiants de l’université, les « Ambassadeurs », accompagneront les écoliers tout au long de leur visite afin de répondre à leurs questions. Ce programme d’éducation est disponible pour les écoles et les étudiants du 6 au 9 Mai. Pour plus d’information, visiter le site internet : http://www.plymouth.ac.uk/science

Les étudiants seront également encouragés à « adopter un bateau » qu’ils suivront pendant toute la duree de la course. Comprendre la progression de leur bateau grâce aux études météorologiques et le suivie de la course grâce aux systèmes satellites permettra de rendre la course réelle à leurs yeux.

Beau Le Bredonchel, de l’Universite de Plymouth, a travaillé au développement de ce programme éducatif : « Le programme d’éducation est simplement un moyen d’apprendre en s’amusant. Nous pensons vraiment que le concept que nous avons développé permettra d’ouvrir les yeux aux étudiants qui participeront et ainsi changer leurs perceptions. Les ambassadeurs de l’Université seront seulement un peu plus ages que les étudiants, ainsi nous espérons accroître l’intérêt et encourager les étudiants a s’intéresser aux métiers de la mer. »

Une partie clé du programme d’activité sur le village est le festival international de Jazz and Blues regroupant une sélection de groupes locaux, nationaux et internationaux. . Le festival a pour objectif de créer une ambiance joviale et sympathique tout au long de la semaine précèdent le départ de The Artemis Transat le 11 mai. Plus d’information sur le site http://www.barbicanjazzandbluesfestival.com

Dan Thompson, organisateur de The Barbican International Jazz and Blues Festival : « Nous sommes très impatient de relocaliser notre festival au cœur du village de la course. Les animations sont réellement une partie primordiale pour réussir un événement et nous sommes persuadés que la semaine précèdent le départ de la course sera dynamique et excitante pour tous. »

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Le Village de la course va devenir le centre névralgique du front de mer de Plymouth. Le montage du village débutera cette semaine et se tiendra totalement prêt pour son inauguration officielle le Samedi 3 mai 2008 a 10h00. Le village sera ensuite ouvert chaque jour de 10h00 à 18h00 jusqu’au 11 Mai, jour de départ de la course. L’accès au village sera totalement gratuit.

Richard Thomas, du SWRDA : « L’annonce des plans du village de la course et le programme éducatif nous permette d’apprécier l’impact sur l’économie local et la communauté. C’est la première pierre à l’édifice pour la transformation du front de mer de Plymouth. »

Conseiller Glenn jordan, Plymouth City Council : « Le village de la course et le contenu du programme éducatif et d’activité ont été pense de façon a offrir quelque chose a chacun : les locaux, les touristes, les coureurs, les écoliers…. En attirant la communauté locale et les visiteurs, nous avons une chance extraordinaire d’élever Plymouth au rand de ville de classe internationale. »

Le village de la course accueillera également un media center et une suite VIP pour l’accueil des invites, des sponsors et des coureurs.




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Conrad Humphreys, Directeur de Event South West et ancien coureur au large : « L’annonce des plans du village marque une grande étape dans le compte a rebours avant le départ de la course, seulement dans un mois. De nombreux partenaires ont joué des rôles clés dans la réalisation de ces éléments qui commencent à prendre formes. Nous avons maintenant une opportunité fantastique de créer quelque chose dont nous sommes très fier et qui peux être utiliser comme model pour attirer d’autres événement de cette taille dans le futur. »
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:15

Kito de Pavant et Groupe Bel, forfaits pour The Artemis Transat
10 April 2008



Le skipper du monocoque à l’effigie de la célèbre Vache qui rit® s'est blessé lors d'une navigation de préparation. Une fracture du péroné (jambe gauche) l'immobilise pendant au moins cinq semaines. Il est donc contraint de renoncer à participer à la première course de la saison, The Artemis Transat (au départ de Plymouth dans un mois), et d'adapter son programme. Mais cela ne change rien à l'objectif majeur de la saison : la préparation du Vendée Globe.

Kito de Pavant, skipper de Groupe Bel : « J'ai fait une chute à bord de Groupe Bel, juste à la fin d'une navigation de 24 heures le week-end dernier, pour valider que tout était prêt avant le convoyage vers Plymouth. Je suis tombé dans le carré et je me suis fracturé le péroné gauche. Je suis bien soigné par une équipe qui me suit depuis des années, kiné et médecin. Leur verdict est clair : une attelle pendant cinq semaines puis rééducation pendant trois semaines. Pas de conséquence grave à long terme, si cela est bien soigné. Je ne participerai donc pas à The Artemis Transat qui part le 11 mai. Je suis évidemment très déçu pour toute l'équipe car nous avons beaucoup travaillé pour préparer cette course et pour tous les collaborateurs de Bel qui me soutiennent, notamment dans les filiales concernées par la transat (Angleterre, Etats-Unis et Canada). Le programme va être perturbé mais cela ne remet rien en cause pour l'objectif numéro un qui est la préparation au Vendée Globe. II vaut mieux que cela arrive maintenant que dans six mois. Il est difficile de réunir tous les éléments pour gagner des courses. Il faut un joli bateau, un joli sponsor, une équipe motivée et un skipper en forme. On a tout ce qu'il faut, sauf ce dernier détail... Nous allons donc modifier notre planning de préparation, de navigations et de relations publiques et allons pouvoir consacrer plus de temps à tout cela ».

Guillaume Jouët, directeur de la communication du Groupe Bel : « Nos premières pensées vont évidemment à Kito à qui nous souhaitons un prompt et bon rétablissement. C'est un écueil à contourner et une saison à réorganiser. Cependant, nous sommes confiants dans la suite des événements. Kito et Groupe Bel sont déjà qualifiés pour le Vendée Globe, grâce à la Transat BtoB (décembre 2007). Nous allons donc pouvoir continuer à préparer ce futur tour du monde. Les collaborateurs du monde entier suivent Kito et ses aventures. Ce forfait sur la transat fera bien évidemment des déçus, ceux qui comptaient accompagner le bateau au départ, comme ceux qui allaient l'accueillir à l'arrivée. Sans compter tous ceux qui attendaient avec impatience de vivre l'aventure par procuration, via les dispositifs de communication interne. Mais cela nous permettra de refonder le programme de relations publiques et de visites des filiales. Notre attention porte aujourd'hui sur la convalescence de Kito, mais le Bel Tchiz Tour continue et reviendra de plus "Bel" pour le départ du Vendée Globe. »
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeDim 13 Avr - 1:44

A un mois du départ...
11 April 2008


EN BREF :
- Où est la flotte ? Pendant une période de 36 heures, une fois pendant la course, les positions des bateaux seront gardés secrètes. Pourquoi ? Découvrez le ci-dessous.

EN DETAIL :

Un black-out de positions pour ajouter du piquant, alimenter les spéculations... et nous nous faire revivre le passé pendant un instant.

Lors des premières éditions de cette course mythique, on avait peu de nouvelles des navigateurs pendant leur traversée. Ce n'était que lorsqu'ils apparaissaient à l'horizon, de l'autre côté de l'Atlantique, que l'on découvrait le classement final des voiliers. Avec les technologies actuelles, nous sommes capables de suivre les bateaux 24h/24. OC Events a décidé d'ajouter un peu de suspense à la course et de nous rappeler le bon vieux temps, en créant un black out complet pour une journée pendant la course, en ne communiquant à personne les positions des coureurs.

Étant donné qu'il existe déjà 12h de black-out par jour (entre 18h00 et 06h00 GMT), ce black-out reviendra en réalité à une période continue de 36h. Cette journée pendant la course sera particulièrement stimulante pour les media, puisqu'il sera question de deviner les stratégies des skippers, et que chacun spéculera sur les positions des voiliers et options prises par la navigateurs.
Bien sûr, cela sera également l'occasion pour les coureurs de faire des coups stratégiques sans que leurs concurrents le sachent.

Pour une question de sécurité, seulement deux personnes auront accès aux positions de la flotte, durant cette période : René Boulaire, qui s'occupe du suivi des bateaux (toutes les positions sont gardées sur un serveur sécurisé), ainsi que Sylvie Viant (Directrice de course). Bien sûr, en cas de crise, la position d'un bateau pourra être communiquée. De plus, chaque bateau peut individuellement transmettre sa position à ses concurrents, et les équipes pourront les diffuser si elles le souhaitent, par leurs propres moyens (mais cela désavantagerait leur skipper). Les bateaux auront accès aux données de leur propre OC Tracker pendant cette période, mais personne n'aura accès aux positions de la flotte, tout comme pendant les black-out de nuit, qui existent déjà.

Un comité composé uniquement de Sylvie Viant (Directrice de course), des spécialistes météo Jean-François Bonnin et Marcel Van Triest, ainsi que de Christine Salen (Directrice Sportive), choisiront la date de la période de black-out en fonction de la situation météo et de l'intérêt stratégique. Cette date devra être annoncée 48h avant le début du black-out, afin d'éviter qu'un bateau soit favorisé ou défavorisé. OC Events a également choisi de ne pas fixer une date afin que cette journée ne tombe pas dans une période sans grand intérêt tactique.

Aucune information ne sera communiquée aux skippers, aux équipes, à l'équipe interne de communication, aux media ou au public durant cette période, mais bien sûr nous contacterons les bateaux pour la vacation quotidienne.
Les cartes 2D et 3D du site internet donneront les dernières positions avant le début du black-out.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMer 16 Avr - 10:54

Aviva met les voiles sur Plymouth

© DR \ Aviva Ocean Racing 2008 zoom [+]
THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 8330-410
Direction Plymouth






La recordwoman britannique Dee Caffari a fait ses adieux hier au Port de Cascais. Après plusieurs mois passés au Portugal, elle a mis les voiles pour rejoindre Plymouth en préparation de l’Artemis Transat.

La course, dont le départ sera donné le 11 mai prochain, sera la première compétition du nouvel Aviva mis à l’eau en Nouvelle-Zélande en décembre dernier. Dee utilise son convoyage pour Plymouth comme un entrainement avant de participer à cette transat historique entre Plymouth et Boston.

Dee a passé cinq semaines à s’entrainer intensivement le long des côtes portugaises. Cet entrainement a inclus deux jours avec le routeur Jean-Yves Bernot, plusieurs sorties en mer avec son partenaire de l’alliance technique Mike Golding et elle a également parcouru les 1000 milles qualificatifs de l’Artemis Transat. Dee Caffari et Mike Golding ont passé peu de temps ensemble mais ce temps a été mis à profit en testant les voiles et en se préparant pour les navigations à deux bateaux prévues cet été. L’équipe technique d’Aviva Ocean Racing a pu bénéficier de l’expertise et de l’expérience de Mike en 60 pieds Open et ont également pu passer leurs connaissance du sister-ship d’Ecover 3 dessiné par le cabinet Owen Clarke. Les deux équipes ont maintenant hâte de faire naviguer leurs deux montures côte à côte.

Dee passera les dix prochains jours en mer et traversera le Golfe de Gascogne. La solitaire repassera par où elle avait démâté en décembre dernier quand elle avait dû abandonner la Transat Ecover B to B à bord de son 60 pieds de l’ancienne génération.

En quittant Cascais, Dee a raconté :
« Le but de ces quelques jours seule à bord d’Aviva est de passer le plus de temps possible à bord et de m’habituer au bateau, à ses bruits, à son comportement en fonction des conditions météo. J’en profiterai pour travailler sur mes points faibles, en particulier la nourriture et le sommeil pendant que la pression de la compétition n’est pas encore là. Ce temps passé en mer est très important pour amasser des données, tester l’électronique et vérifier la consommation du bord. Il y a une longue liste de choses à faire avant une grande course mais c’est l’opportunité parfaite pour nous préparer. »



Source : Coralie Rassinoux
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMer 16 Avr - 10:59

Benoit Parnaudeau sur The Transat

© François Van Malleghem
THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 9781-410
Regard tourné vers l'Ouest


Dans un peu moins d’un mois maintenant, Benoît Parnaudeau prendra le départ de The Artemis Transat à la barre de son 40’ Prévoir Vie. L’ex transat anglaise s’ouvre pour la première fois aux class 40’. Ils seront une dizaine à s’affronter sur l’Atlantique Nord entre Plymouth (GB) et Boston (USA).


Ils marcheront alors sur les traces de ceux qui ont marqué cette course si particulière : « Quand je pense à la Transat Anglaise, je revois bien sûr les images de Tabarly. Mais surtout, je pense à Francis Joyon, en 2000. Je me rappelle le voir tout seul, bricoler dans son mât. Quelques jours plus tard, c’est lui qui remportait la course. Si Tabarly est incontournable pour tous, Joyon est quant à lui une force de la nature. Il est énorme ! ».


Ce sont ces histoires d’hommes qui ont rendu cette course mythique. S’attaquer à ce monument qu’est The Artemis Transat est donc une grande satisfaction pour le rochelais qui va ainsi retrouver le solitaire. Un face à face avec son bateau qu’il attend avec impatience. « The Artemis Transat va être une course rude, dure. Et dans ces conditions, je pense que c’est plus facile d’être seul » explique le skipper de Prévoir Vie. Il est vrai que cette transat va rompre avec le style plus estival de la Transat Jacques Vabre, dernière course à laquelle a participé Benoit. Avec Jean-Christophe Caso, ils s’étaient classés 21ème suite à la casse d’un des safrans. Un mauvais souvenir –sur le plan sportif- dont il a tiré des enseignements. « A travers La Transat Jacques Vabre, j’ai appris encore sur le bateau et aussi sur moi. Je vais mettre tout ce savoir en application. Depuis la Transat, j’essaye notamment d’adopter plus de rigueur dans ma démarche. Cela va dans le sens de la professionnalisation ». Côté technique, aucune modification majeure n’a été apportée à Prévoir Vie, seuls deux nouveaux safrans ont été refaits.

Quant au plateau, s’il est moins dense que sur la Transat Jacques Vabre, on retrouve quand même les cadors de la classe, notamment l’italien Giovanni Soldini vainqueur à Salvador de Bahia. Un plateau de qualité donc où, selon Benoît, 9 bateaux peuvent gagner… Conditions météos extrêmes, bagarre âpre, l’arrivée sur Boston va se mériter. Avec, pour Benoît, une « carotte » supplémentaire à l’idée d’enchainer ensuite en équipage sur la Québec-Saint Malo. Le franco-canadien retrouvera ainsi ses racines pour le 400ème anniversaire de Québec.


Interview de Benoit Parnaudeau :« Je m’attends à une transat dure. La mer, le vent de face et le froid. Les conditions météo vont être difficiles. Actuellement, il y a toujours des glaces dans les bancs de Terre Neuve. Il n’y a rien à faire de particulier pour se préparer à une course comme celle là. J’ai simplement fait quelques navigations d’entrainement et j’ai pris comme d’habitude quelques cours météo avec Jean-Yves Bernot. Et puis, après 25 000 milles passés ensemble, je connais bien mon bateau. »


Source : Effets Mer
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeJeu 17 Avr - 1:35

Le monocoque SAFRAN au top...
16 April 2008


THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 3171710
Dans un mois, le 11 mai, The Artemis Transat, la Transat Anglaise en solitaire s’élancera de Plymouth (GB). Une course qui s’annonce passionnante selon le navigateur trinitain Marc Guillemot dont le monocoque SAFRAN, un des plus véloces de la flotte, a encore été optimisé cet hiver. Après sa 2e place dans la Transat Jacques Vabre et sa 5e place dans la Transat Ecover B to B, SAFRAN comptera parmi les favoris de la vénérable institution.

« La Transat Anglaise va être très amusante à suivre », estime Marc Guillemot, un mois avant le départ de Plymouth, destination Boston (USA). « On va trouver trois catégories de skippers : ceux qui doivent absolument la terminer pour se qualifier pour le Vendée Globe - ce qui n’est plus mon cas - ceux qui veulent la gagner, et ceux qui ne veulent pas prendre le risque de casser leur bateau. Disons que je me situe quelque part entre la deuxième et troisième catégorie ! » Et cette course souvent face au vent « avec des conditions météo rudes, probables tempêtes et icebergs à Terre-Neuve sera passionnante, avec de vrais options à prendre », assure le marin de St Philibert.

Arrivé deuxième de cette même transat en 2000 en multicoque (lesquels ne sont pas admis cette année), Marc Guillemot s’alignera, pour la première fois, en monocoque sur cette épreuve mythique, « la plus ancienne, celle qui me faisait rêver étant gamin, celle qui a fait connaître Eric Tabarly et Alain Colas ». Et pour cela, il bénéficiera d’un SAFRAN encore optimisé, avec le concours des sociétés du groupe éponyme.

Checké comme un avion

Le grand check d’hiver du monocoque gris a été exhaustif ! D’abord, la rupture (lors de la Transat Ecover B to B) de la tige de vérin servant à basculer la quille a été analysée sous toutes les coutures par le labo d’expertises matériaux de Snecma, ainsi que l’ensemble des deux systèmes de basculement de la quille. Une société du Groupe SAFRAN qui travaille d’ordinaire pour l’aéronautique et l’espace… Matière, conception et usinage de la pièce ont ainsi été changés, en appliquant l’intégralité des recommandations de ces expertises.
Pour optimiser sa fiabilité – l’axe de travail majeur des 3 mois de chantier – le monocoque équipé d’un nouveau mât a également bénéficié d’une multitude de contrôles d’ordinaire réservés aux avions, voire aux fusées. Ainsi l’intégralité de la coque, du mât et des appendices a bénéficié de contrôles par ultrasons grâce aux équipements de la société Snecma Propulsion Solide. Toutes les pièces mécaniques du bateau ont été démontées pour être contrôlées par resuage (technique qui permet la découverte d’éventuelles microfissures) au laboratoire qualité matériaux de Snecma. Enfin, trois circuits autonomes et parallèles de pilote automatique ont été installés, ce qui permettra au navigateur en course de pouvoir basculer de l’un à l’autre et de détecter et traiter très rapidement une éventuelle défaillance.

Toujours plus d’ innovations à bord

La protection et le « confort » du skipper ont été améliorés : de chaque côté du roof ont été installés des pare-brises, que Marc Guillemot pourra relier par une toile transparente. Un siège de veille a été installé. Côté sécurité, dans le cadre du programme de développement d’un système de détection d’OFNI (type icebergs et grawlers) avec Sagem Défense Sécurité, Marc Guillemot embarquera une mini caméra infrarouge, située en tête de mât, capable d’identifier tout objet n’étant pas à la température de l’eau. Côté performances, outre des nouvelles voiles (un nouveau code zéro et un nouveau Spinnaker ), c’est sur le système de barre que se sont concentrés l’essentiel des travaux : tout le système a été changé, les paliers modifiés afin d’obtenir une meilleure rigidité, donc une meilleure réponse et de meilleures sensations pour le barreur. « J’ai beaucoup de chances de pouvoir bénéficier d’une telle implication et du savoir-faire du Groupe SAFRAN », reconnaît Marc Guillemot, « le bateau est quasiment dans sa configuration Vendée Globe maintenant… »

Naviguer encore et encore

Reste à naviguer donc, à s’entraîner encore et encore avant le Vendée Globe, l’automne prochain. Le programme 2008, hors Vendée Globe, est complété par les runs de vitesse et les régates du Grand Prix Petit Navire de Douarnenez – « toujours intéressants pour comparer les vitesses des bateaux », puis le record SNSM au profit des Sauveteurs en mer et pour finir par une qualification complémentaire de 1500 milles en solitaire à accomplir en juillet, après le dernier chantier d’été et avant les pontons des Sables d’Olonne. La dernière ligne droite, en somme, avant l’Everest des mers.

****

SAFRAN est un groupe international de haute technologie spécialisé dans quatre domaines d’activités : propulsion aéronautique et spatiale, équipements aéronautiques, défense sécurité, communications. Le Groupe emploie 57 000 personnes dans plus de 30 pays, pour un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros. Composé de nombreuses sociétés aux marques prestigieuses, SAFRAN occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen. Le monocoque SAFRAN au top !
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeJeu 17 Avr - 1:41

Fujifilm et Alex Bennett, prêts à prendre la mer...
16 April 2008

THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 3191810

Alex Bennett et son Class40 Fujifilm seront au départ de la prestigieuse transatlantique en solitaire, The Artemis Transat, et porteront hautes les couleurs du Sud Ouest de l’Angleterre. Fujifilm a réalisé son parcours de qualification pour la course dans des conditions très sportives. Il a en effet rencontré des vents de force 9 pendant ce parcours de 300 milles à travers la manche.

“ C’était un test fantastique pour le bateau! De plus, ces conditions m’ont permis d’avoir un réel aperçu de ce qu’il peut m’attendre lors de la course. Nous avons navigué dans une mer déchaînée, de la grêle, un vent extrêmement froid… mais j’ai été impressionné par la réaction du bateau et attend avec impatience le départ de The Artemis Transat, dans à peine un mois.”

“ Nous venons de passer quelques mois très enrichissant en termes de préparation et de navigation pour être prêt le 11 Mai. Nous avons apporté quelques modifications au bateau de façon à le rendre plus facile à manœuvrer en solo et les entraînements dans des conditions très diverses me permettent d’être très confiants! Le bateau est plus que prêt pour The Artemis Transat 2008.”

Depuis 1960, The Artemis Transat a lieu tous les 4 ans et rassemble l’élite mondiale de la course au large dans un défi humain et sportif à travers les 2800 milles nécessaires à la traversée de l’atlantique nord. Environ 30 bateaux sont attendus au départ de cette course difficile. Le premier Class40 est attendus à Marblehaed, Boston vers le 30 Mai.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeLun 21 Avr - 16:29

Golding ne défendra pas son titre sur The Artemis Transat….18 avril 2008

Golding ne défendra pas son titre sur The Artemis Transat….

Mike Golding, le navigateur en solitaire le plus expérimenté d’Angleterre, ne participera pas à The Artemis Transat, qui partira le 11 Mai 2008 de Plymouth en direction de Boston.

En effet, le voile de quille de remplacement de Ecover 3 ne sera pas prêt à temps pour participer en toute sécurité à cette difficile transatlantique en solitaire. Malgré les efforts remarquables de JMV Industries (le constructeur de la quille) et HDS (le designer), courir pourrais compromettre les objectifs à plus long terme de la campagne. Mike Golding explique: “Tout le monde à fait de son mieux pour tenir les délais, mais nous avons seulement commencé le design de cette nouvelle quille il y a quelques semaines, avant qu’il soit confirmé que la quille d’origine était inutilisable et irréparable. Nous avons toujours su que nous étions dos au mur, et bien que notre désistement de The Artemis Transat soit une vraie déception, nous nous y attendions un peu. Tous ceux qui ont été impliqués dans la production de cette quille ont travaillé dur pour rentrer dans les temps mais ça n’a pas été possible, c’est comme ça, nous l’acceptons. Naturellement je suis vraiment triste de ne pas participer à The Artemis Transat. Avec Ecover 2, nous avions gagné l’édition 2004 et personnellement je pense que nous aurions pu gagner celle-ci.”

Mike sera présent à Plymouth pour assister au départ.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeLun 21 Avr - 16:35

PRB en pleine forme mais déception pour Golding…18 avril 2008



EN BREF:• Vincent Riou, le skipper de PRB, a validé son parcours de qualification.
• Déception pour Mike Golding, skipper de l’IMOCA 60 Ecover, qui suite à des problèmes de quille ne prendra pas le départ de The Artemis Transat.
• Un nouveau site Internet est désormais en ligne, vous y trouverez notamment, å partir du 11 mai, date de départ de la course, une console de suivie de course qui vous permettra de suivre facilement la flotte. http://www.theartemistranat.com
• Lumière sur le festival International Jazz & Blues qui se déroulera au Coeur du village de la course.
• Zoom sur les éditions de 1992 et 1996 ou le skipper français, Loick Peyron a signé un doublé historique.

EN DETAIL:


Vincent Riou complète sa qualification…Le vainqueur du Vendée Globe 2004 et favori de la Barcelona World Cup 2007 avant de son démâtage, Vincent Riou a effectué bien plus de milles que de nécessaire pour obtenir son droit d’entrée à The Artemis Transat, mais un parcours minimum de qualification lui a été demandé afin de valider son nouveau mat. Riou a navigué pendant 36 heures dans le sud de la Bretagne et a réalisé un parcours de qualification de 300 milles.Vincent est très satisfait des performances de son bateau: “Dans 20 noeuds, nous réalisions une moyenne de 17/18 noeuds!”

Le skipper d’Ecover forcé de se retirer…Mike Golding, le skipper d’Ecover 3 a été obligé d’abandonner ses espoirs de defendre son titre dans The Artemis Transat, et s’est officiellement retirer de la liste d’inscription. En effet, le voile de quille de remplacement de Ecover 3 ne sera pas prêt à temps pour participer en toute sécurité à cette difficile transatlantique en solitaire.

Malgré les efforts remarquables de JMV Industries (le constructeur de la quille) et HDS (le designer), courir pourrais compromettre les objectifs à plus long terme de la campagne. Mike Golding explique: “Tout le monde a fait de son mieux pour tenir les délais, mais nous avons seulement commencé le design de cette nouvelle quille il y a quelques semaines, avant même qu’il soit confirmé que la quille d’origine était inutilisable et irréparable. Nous avons toujours su que nous étions dos au mur, et bien que notre désistement dans The Artemis Transat soit une vraie déception, nous nous y attendions un peu. Tous ceux qui ont été impliqués dans la production de cette quille ont travaillé dur pour rentrer dans les temps mais ça n’a pas été possible, c’est comme ça, nous l’acceptons. Naturellement je suis vraiment triste de ne pas participer à The Artemis Transat. Avec Ecover 2, nous avions gagné l’édition 2004 et personnellement je pense que nous aurions pu gagner celle-ci.”

Festival International Jazz & Blues
Une partie clé du programme d’activité sur le village est le festival international de Jazz and Blues regroupant une sélection de groupes locaux, nationaux et internationaux. . Le festival a pour objectif de créer une ambiance joviale et sympathique tout au long de la semaine précèdent le départ de The Artemis Transat le 11 mai. Plus d’information sur le site http://www.barbicanjazzandbluesfestival.com

Dan Thompson, organisateur de The Barbican International Jazz and Blues Festival :

« Nous sommes très impatient de relocaliser notre festival au cœur du village de la course. Les animations sont réellement une partie primordiale pour réussir un événement et nous sommes persuadés que la semaine précèdent le départ de la course sera dynamique et excitante pour tous. »

Le Village de la course va devenir le centre névralgique du front de mer de Plymouth. Le montage du village débutera cette semaine et se tiendra totalement prêt pour son inauguration officielle le Samedi 3 mai 2008 a 10h00. Le village sera ensuite ouvert chaque jour de 10h00 à 18h00 jusqu’au 11 Mai, jour de départ de la course. L’accès au village sera totalement gratuit.

1992 – Gérer la distance
Soixante sept bateaux prennent le départ de l’Europe 1 STAR en 1992. Loïck Peyron (FujiColor) fait figure de favori au sein des coureurs français qui dominent désormais largement ce sport : Florence Arthaud (Groupe Pierre 1er) qui vient de remporter la Route du Rhum, Philippe Poupon (Fleury Michon) détenteur du titre et du record de la traversée, Laurent Bourgnon (Primagaz) la star montante, Philippe Monnet de retour de son tour du monde en solitaire, Paul Vatine (Haute Normandie) à bord du trimaran vainqueur en 1988, ou encore Francis Joyon (Banque Populaire), Jean Maurel et Hervé Laurent.

Il est alors difficile d'établir des pronostics, notamment en raison des conditions météorologiques défavorables au départ. Joyon met le cap au Nord, Vatine au Sud et Bourgnon et Peyron se placent au milieu. Il faut presque une semaine pour que se profile le leader. Finalement, Bourgnon, alors leader, casse son rail de grand voile, Arthaud chavire au large de Terre-Neuve et Poupon perd du terrain suite à un problème de dérive. Il n'en reste plus qu'un, Loïck Peyron, qui met le pied sur l'accélérateur et termine en tête avec plus de 24 heures d'avance sur le second bateau.

La nouvelle génération des monocoques de 60 pieds dessinés pour le Vendée Globe surprend également par ses performances. Yves Parlier (Aquitaine-Innovations) approche de la barrière des 14 jours dans la traversée de l'Atlantique.

1996 – Doublé pour Peyron
Sur l'Europe 1 STAR 96, les multicoques sont devenues monnaie courante, et on assiste désormais à un match principalement franco-français, tout du moins pour ce qui concerne la victoire. On ne compte aucun nouveau trimaran, si ce n'est Banque Populaire. Les monocoques de 60 pieds boudent la course pour se concentrer sur le Vendée Globe. Les amateurs reviennent donc en force dans les petites classes, tandis que les spectateurs attendent sur le podium : Peyron, Bourgnon, Vatine ou Joyon. Ce dernier crée la surprise en optant pour une route encore jamais empruntée depuis le passage de Blondie Hasler en 1960, l'option Nord. Joyon navigue très au Nord, contournant les centres des dépressions qui ralentissent ses adversaires sur la route directe. Il a plus de 300 milles d'avance lorsqu'il atteint Terre-Neuve et rien ne semble pouvoir l'arrêter dans sa course au record. Mais des brises instables viennent le ralentir à seulement 400 milles de l'arrivée. Même mésaventure pour Laurent Bourgnon.

Loick Peyron peut ainsi savourer une seconde victoire. Et bien qu'ayant rencontré des conditions climatiques moins favorables, il réalise un temps très proche du record de Philippe Poupon en 1988. Paul Vatine franchit la ligne quatre heures plus tard.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeLun 21 Avr - 16:37

Pindar declare forfait pour The Artemis Transat…20 avril 2008


Le Team Pindar vient d’annoncer que Brian Thompson ne participera pas à The Artemis Transat, à cause d’un retard dans la construction du nouveau mât de son Open 60, et cela malgré un travail acharné à Gosport pour préparer le bateau. Le mât ne sera installé que la semaine prochaine, ce qui lui laisse peu de temps pour effectuer le parcours de qualification. Au cours des semaines à venir, une décision sera prise concernant le Vendée Globe, car selon Andrew Pindar, "The Artemis Transat" allait être une occasion pour nous de mettre en avant les atouts du bateau, et nous avons toujours précisé qu’il faudra trouver plus d’argent afin de participer au Vendée Globe.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeLun 21 Avr - 16:43

Plymouth historique… “The Barbican”...


Le quartier que l’on appelle aujourd’hui « The Barbican », et autour duquel sera installé le village officiel de The Artemis Transat, constitue la vieille ville de Plymouth… telle qu’elle était à l’époque Tudor (fin XVème, début XVIIème siècle). Par Chris Robinson, historien local et Président de la Barbican Association.


Le terme de « Barbican » désignait une forteresse sise au bord de l’eau, émanation du château d’origine dont les quatre tours sont représentées sur l’emblème de la ville. Le château se situait à l’entrée du port de Sutton Harbour, juste au-dessus de l’escalier du Mayflower – près de la porte donnant accès au sud de la cité.

Lorsque les pères pèlerins - l’un des premiers groupes de colons partis vers le Nouveau Monde – quittèrent Plymouth en 1620, la population de la ville était d’environ 10 000 habitants. La zone délimitée par Southside Street et New Street était alors un nouveau quartier, directement issu de la vague de prospérité apportée par Drake, Hawkins et Raleigh (explorateurs) sous le règne d’Elizabeth. La dissolution des monastères de White Friars et Grey Friars, étant intervenu sous Henry VIII (père d’Elizabeth) avait également permis de libérer l’espace nécessaire à l’expansion de la cité. Pouvant s’enorgueillir de posséder le plus grand nombre de rues pavées d’Angleterre, le quartier du Barbican est également la terre natale d’une des plus célèbres marques de spiritueux britanniques – Plymouth Gin. Installée dans une ancienne propriété, que l’on dit avoir fait partie de la structure originelle du monastère de Grey Friars, la distillerie a débuté son activité en 1793.
Jacka’s Bakery sur Southside Street est un commerce encore plus ancien, et même si les fours d’origine ne sont plus en activité, la boutique est toujours ouverte. Encore récemment, Jacka’s Bakery était la plus ancienne boulangerie en activité de tout le pays, avec plus de 400 ans d’histoire ininterrompue.
Peu endommagé pendant la guerre, The Barbican a néanmoins été menacé de démolition dans les années 1950, dans le cadre du plan d’assainissement mis en place par les autorités locales, et n’a dû son salut qu’à une association de quartier récemment créée. L’endroit a conservé sa géographie Elizabethaine, et compte pas moins de 100 édifices classés. Artistes, artisans, antiquaires mais aussi pubs, restaurants et cafés se partagent les ravissantes rues datant des XVème, XVIème et XVIIème siècles – on notera particulièrement le Minerva, le King’s Head, le Tudor Rose et le plus ancien de tous… Tanner’s Restaurant.

The Artemis Transat au cœur de Plymouth
Pour les organisateurs comme pour les autorités locales, il était important que The Artemis Transat 2008 soit située au cœur de la ville de Plymouth, à Sutton Harbour. Le village de la course sera donc construit tout autour du Barbican. Ce village sera libre d’accès pour le public 10 jours avant le départ de l’épreuve qui aura lieu le 11 mai 2008. La flotte sera amarrée à Sutton Harbour, créant ainsi une véritable animation pour les promeneurs.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMer 7 Mai - 17:21

La flotte et la foule sont au rendez-vous à Plymouth


THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 10219-10

Les 13 IMOCA 60 et les 11 Class 40 inscris à The Artemis Transat 2008 sont actuellement tous amarrés à Sutton Harbour, Plymouth après une arrivée échelonnée durant le week-end. L’arrivée de la flotte a animé le village officiel pour la plus grande joie des centaines de visiteurs de ce week-end prolongé. Ils ont pu admirer ces fantastiques bateaux de course, les expositions du village ainsi que profiter des bars et restaurants du Barbican.

Le village de la course à Sutton Harbour a ouvert ses portes officiellement samedi 3 mai à 10h00. Le Conseiller municipal Glenn Jordan, Plymouth City Council et Nigel Godefroy, PDG du Sutton Harbour Group se sont partagés le travail et ont coupé ensemble le ruban officialisant l’ouverture. Depuis lors, le public ne se lasse pas de visiter les lieux, admirant la flotte mais également , le vieux gréement ‘Earl of Pembroke’, le légendaire Gipsy Moth IV et l’exposition sur les course océaniques…
De nombreuses animations et activités également avec un festival de jazz tout au long de la semaine.

Le village de la course est ouvert tous les jours à partir de 10h00 jusqu’au 11 Mai.

« Le week end d’ouverture a été un formidable lancement pour la semaine précédent le départ de The Artemis Transat », nous confie Mark Turner, PDG de OC Events, organisateur de la course. « Utiliser le Sutton Harbour comme emplacement du Village est un grand changement par rapport à la précédente édition, cet événement fait maintenant partie intégrante du calendrier festif de Plymouth. C’est génial de voir la flotte présente au port, les bateaux comme les skippers sont prêts à prendre le départ »

Le skipper de Ecover 3, Mike Golding, vainqueur de l’édition 2004 en Open 60, donnera le départ de The Artemis Transat à bord du navire de la Royal Navy « HMS Argyll », le dimanche 11 mai 2008 à 14h00 (15h heure Française). Mike Golding a malheureusement été forcé de se retirer de la liste des inscrits suite à des problèmes de quille sur son IMOCA 60.
En tant que partenaire officiel de The Artemis Transat, la Royal Navy est fière d’utiliser la frégate Type 23 pour effectuer la ligne de départ, sur laquelle Mike Golding effectuera le coup de feu marquant le départ.
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMer 7 Mai - 17:22

le village de départ



le lien: https://www.youtube.com/watch?v=vw_pEzWkULc
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMer 7 Mai - 17:28

la présentation de ce qui nous attend :geek:

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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMer 7 Mai - 17:42

fastoche......................... affraid affraid pale
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMer 7 Mai - 17:44

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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeDim 11 Mai - 11:47

Attention voici les instructions de courses avec les portes a fanchir (leurs sens) et tout et tout

http://www.liveskipper.com/images//arttari2008v1_7fr.pdf
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeLun 12 Mai - 10:30

Départ tout en douceur


THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 3268210

Le début de cette treizième édition de The Artemis Transat s’annonce laborieux pour les treize solitaires en monocoque Imoca : dès le départ, la brise n’a pas dépassé dix nœuds et le clapot levé par les centaines de bateaux spectateurs gênait considérablement la progression des bateaux vers le Sud. Mais au fur et à mesure que les concurrents s’éloignaient des côtes de Plymouth, la brise tournait à l’Ouest en se stabilisant, au bénéfice de Loïck Peyron qui parait le premier le phare d’Eddystone.

Le coup de canon libérateur donné par Mike Golding à bord du HMS Argyll a retenti à 15h00 (heure française) sans qu’aucun solitaire ne vole le départ… Et pourtant la ligne était chaude car les treize monocoques s’alignaient presque parfaitement pour s’élancer au top et, avec seulement cinq nœuds de vent de secteur Sud-Ouest, le positionnement parfait était loin d’être évident ! Car incontestablement, la plupart des skippers avaient l’expérience des Solitaire du Figaro pour ne pas se faire prendre au piège : Sébastien Josse (BT) était le mieux placé au vent de la ligne mais malheureusement le plus proche des centaines de bateaux spectateurs qui suivaient le départ… Le clapot était impressionnant par rapport à la faiblesse d’un vent de Sud-Ouest ne dépassant pas cinq nœuds et Loïck Peyron (Gitana Eighty), simplement dans l’axe du leader, perdait mètre par mètre du terrain simplement parce qu’il était ballotté dans tous les sens…

En fait, c’est en milieu de ligne que la situation était la plus favorable et Michel Desjoyeaux (Foncia) s’extirpait progressivement d’un groupe très compact comprenant Marc Guillemot (Safran), Yann Eliès (Generali), Vincent Riou (PRB), Arnaud Boissières (Akena Vérandas)… Seul Steve White (Spirit of Weymouth) et Samantha Davies (Roxy) se retrouvaient piéger légèrement en retrait et étaient par là même encore plus pénalisés par le clapot des bateaux. Quant à Armel Le Cléac’h (Brit Air), il préférait virer de bord pour se sortir de cette nasse et se décalait vers l’Ouest vers une zone moins agitée et un vent moins perturbé.

Peyron prend la tête




Il y avait 9,4 milles à parcourir pour virer le premier point de passage, le phare d’Eddystone et c’est Loïck Peyron qui, bénéficiant d’une rotation progressive du vent vers le secteur Ouest, pouvait prendre la tête mais avec seulement quelques centaines de mètres d’avance sur Marc Guillemot, suivi par Armel Le Cléac’h (fort bien revenu par la droite !) et par Sébastien Josse. Les écarts n’étaient pas significatifs au vu des conditions de vent faible et de clapot fort et c’est désormais la sortie de Manche qui risque bien de créer une première hiérarchie plus marquée en raison d’une brise assez variable en force et en direction (voir météo).

Les treize solitaires vont en effet composer avec des zones de calmes et des bascules de vent au moins jusqu’à Land’s End avant de retrouver un flux plus soutenu et plus stable : la première nuit en mer s’annonce ainsi calme sur l’eau mais agitée à bord ! Et les skippers auront fort à faire ces jours prochains car sous spinnaker de 400 m², il faut rester le plus longtemps possible à la barre pour faire la différence. Et si les conditions de navigation peuvent paraître paisibles vu de terre, il faut s’attendre à quelques endormissements impromptus et imprévus qui pourront coûter cher… La route est longue pour Boston, mais le rythme est déjà soutenu !
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeLun 12 Mai - 10:31

la carte du jour

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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeLun 12 Mai - 11:52

ah ben c pas difficile y prennent la meme route que moi!! THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 974580
c meme pas vrai! lol!
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMar 13 Mai - 9:46

Première nuit tranquille


THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) 7347-410

Après un départ plutôt mou en raison d’une brise évanescente et encore très instable, le passage du phare d’Eddystone a été difficile pour plusieurs solitaires qui se sont plantés dans une zone sans vent et ont eu du mal à s’extirper.

Ce fut le cas pour Michel Desjoyeaux et Marc Guillemot, pourtant aux avant-postes après le coup de canon libérateur, mais si Foncia a pu refaire son retard à l’issue de cet arrêt brutal et imprévu, il n’en a pas été de même pour Safran. Et hors de ce contexte qui touchait les leaders et qui ont tout de même pu passer le cap Lizard sans trop peiner malgré lae courant de marée contraire, c’est le peloton qui n’a pas bénéficié des mêmes conditions pour sortir de la Manche. Bilan : le groupe Roxy, Aviva, Akena, Cervin concède déjà ce lundi matin plus de trente milles de retard… A noter que le Britannique Steve White (Spirit of Weymouth) qui ferme la marche, a choisi de passer au Nord des îles Scilly a contrario du reste de la flotte.

Durant la nuit, le vent a soufflé de secteur Nord d’une douzaine de nœuds, et Armel Le Le Cléac’h (Brit Air) prenait le commandement vers 5h45 (heure française). Ce lundi matin vers 9h00, la brise commençait à s’orienter au secteur Nord-Est d’une quinzaine de nœuds avec des bouffées d’air qui imposaient aux solitaires de rester à la barre. Logiquement, les spinnakers vont sortir de leur chaussette avant ce midi ! La difficulté à venir est la négociation d’une bulle anticyclonique devant les étraves et c’est probablement pour cette raison que les routes divergent entre les partisans du Nord (Brit Air, Gitana Eighty), les Sudistes (Foncia, BT) et les intermédiaires (PRB, Generali)…
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MessageSujet: Re: THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai)   THE ARTEMIS TRANSAT 2008 (Depart le 11 mai) Icon_minitimeMar 13 Mai - 9:49

la carte du jour

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