VENDEE GLOBE 2008/09

Le monocoque Brit Air d´Armel Le Cléac’h remis à l´eau
Vendredi 04 avril 2008



Armel Le Cléac’hTout juste 2 mois après son entrée au chantier CDK, BRIT AIR a été remis à l’eau hier, jeudi 3 avril, à Port La Forêt. Réparé après son démâtage sur la Transat B to B, révisé de fond en comble, le monocoque de la baie de Morlaix n’attend plus que son mâtage, aujourd’hui, pour reprendre du service. Dès la semaine prochaine, Armel Le Cléac’h reprendra la barre et la mer ! Au programme : des tests, des réglages et surtout beaucoup de navigations en solo. Le skipper breton n’a en effet pas de temps à perdre : dans à peine
plus d’un mois, il s’élancera pour The Artemis Transat avec pour objectif d’obtenir sa qualification pour le Vendée Globe. A 220 jours du départ du Tour du Monde, le compte à rebours est lancé…
Le monocoque au triskell va donc de nouveau pouvoir reprendre le large. Ce chantier, s’il était planifié de longue date, aura été marqué par un programme adapté aux circonstances : « Outre le fait de lancer la construction d’un nouveau mât, le démâtage de BRIT AIR, même s’il n’a pas occasionné de gros dommages au bateau, a malgré tout nécessité quelques réparations » explique Armel. Dans la foulée de cette remise en état, l’équipe technique a procédé à un check-up complet et minutieux du bateau avant de s’engager dans une opération « gain de poids »… L’expérience de la Transat Jacques Vabre a en effet permis de constater la relative faiblesse du plan Finot dans les petits airs. « BRIT AIR est un 60’ puissant, véloce, mais son poids l’handicape en revanche un peu à certaines allures. » précise Armel. Sans pour autant engager de profondes modifications structurelles, l’équipe technique a donc cherché à alléger tout ce qui pouvait l’être. L’aménagement intérieur y a un peu perdu en confort mais paradoxalement gagné en ergonomie pour la navigation en solitaire. La quille a, elle aussi, perdu quelques kilos. Au final, un gain de poids significatif pour BRIT AIR dont son skipper est impatient de constater les effets sur l’eau !

Aujourd’hui, le monocoque sera équipé de son nouveau mât. Si les longues heures d’études et de réflexions sur les raisons du démâtage de BRIT AIR en décembre dernier tendent à prouver que celui-ci n’était pas lié à un problème structurel du mât mais à une cause mécanique, en cette année de Vendée Globe, la recherche de fiabilité a néanmoins été la priorité pour Armel Le Cléac’h : « Ce nouveau mât sort du même moule que le précédent mais dans un souci de sécurité accrue, nous avons procédé à un renforcement de la structure en différents points. Nous avons notamment porté une attention toute particulière à toutes les liaisons mécaniques ! »

Prêt à se qualifier pour le Vendée Globe
Du 21 au 23 avril, Armel participera au stage solo organisé par le Pôle Finistère Course au Large. Direction ensuite la baie de Morlaix pour quelques opérations de Relations Publiques « à domicile » et déjà, il faudra penser à gagner Plymouth, ville de départ d’une transat qui réunira un très riche plateau de 60’. Six mois avant le Vendée Globe, l’Atlantique nord sera la dernière occasion, pour les solitaires, de s’observer et de s’approprier totalement leurs machines. Pour Armel Le Cléac’h, l’enjeu sera double puisque cette épreuve aura aussi et surtout pour but de le qualifier pour le Tour du Monde…

Les préparatifs s’accélèrent chez les 60 pieds
Lundi 31 mars 2008

Les chantiers d’hiver touchent à leur fin pour la majorité des 30 monocoques IMOCA qui participeront au Vendée Globe. Il faut dire que la Transat Anglaise approche, pour ceux qui ont choisi d’y participer.
A un peu plus de sept mois du départ, les préparatifs s’accélèrent pour la trentaine de marins inscrits au Vendée Globe. Entre ceux qui se remettent de leurs avaries sur la Barcelona World Race comme le PRB de Vincent Riou, le Delta Dore de Jérémie Beyou ou encore le Veolia Environnement de Roland Jourdain, ceux qui se préparent déjà à The Artemis Transat, la Transat Anglaise (départ le 11 mai prochain) et les rares qui sont encore en phase de construction au chantier comme le DCNS de Marc Thiercelin, on s’active sous les hangars, dans les ports, sur les pontons.
Et si Roland Jourdain et Jérémie Beyou annoncé leur décision de ne pas prendre part à The Transat comme initialement prévu dans leur programme – faute de temps – d’autres ont déjà remis leur bateau à l’eau ces derniers jours. C’est le cas par exemple du Safran de Marc Guillemot, si impressionnant sur la Transat Jacques Vabre, qui a retrouvé l’élément liquide la semaine passée. Même chose pour le Generali de Yann Eliés, qui a lui aussi été remis à l’eau jeudi à Lorient, après trois mois de chantier et des modifications substantielles dont l´abandon de sa double barre à roue pour une barre franche centrale. « Cela a permis de gagner beaucoup de place, y compris à l’intérieur pour matosser » explique Yann Eliés, convaincu d’avoir désormais « un bateau en configuration Vendée Globe, prêt pour un tour du monde en solitaire ». Mike Golding, lui, aurait solutionné quelques problèmes de quille sur son Ecover. Sa jeune compatriote Samantha Davies annonce de son côté la mise à l’eau de son Roxy dans les jours qui viennent. Un petit événement, puisque ce bateau n’est autre que l’ancien PRB, double vainqueur de l’Everest des mers. Bref, en un mot comme on cent, on s’active très sérieusement autour des monocoques IMOCA dont une bonne partie prendra part au Grand Prix Petit Navire de Douarnenez, puis à la Transat Anglaise.

Spirit of Canada en escale aux Açores
Jeudi 10 avril 2008

Derek Hatfield qui a quelques rendez-vous importants a dû laisser son monocoque, Spirit of Canada, amarré aux Açores. Depuis son départ de France pour le convoyage de son Open 60 vers la Nouvelle Ecosse avec quelques membres de son équipe, le temps dans l’Atlantique Nord ressemblait plus au Grand Sud avec une série de tempêtes et une navigation au près. Le skipper canadien a donc décidé de faire escale à Horta aux Açores en attendant de meilleures conditions. Normalement le départ est prévu dans une semaine et il faudra compter 12 jours pour la traversée vers Halifax. Ensuite, Derek et son monocoque remonteront vers le Lac Ontario pour l’été, avec au programme une série d’événements pour récolter des fonds pour financer sa participation au Vendée Globe.

Le Cam s´entraîne en Figaro
Jeudi 10 avril 2008

A l’heure ou le 60’ Imoca VM Matériaux poursuit chez CDK son important chantier de mise au point et d’optimisation en vue du prochain Vendée Globe, Jean Le Cam qui a décidé de ne pas participer à The Artemis Transat. Il s’entraînera en Figaro aux côtés de Gildas Morvan et participera à la Transat AG2R au départ de Concarneau le 20 avril prochain.

Ecover 3 chez JMV, Golding muscle son team !
Jeudi 10 avril 2008

L’Ecover 3 de Mike Golding se retrouve désormais au chantier JMV, où l’équipe technique travaille actuellement sur sa quille. Ces dernières semaines ont été assez frustrantes pour le navigateur britannique, car suite à la découverte de fissures sur la quille du bateau, son programme a été complètement bouleversé. En attendant, Mike a rejoint Dee Caffari à Cascaïs pour des essais sur Aviva, le sistership de Ecover 3. Chez JMV, l’équipe a commencé par changer le moteur et les pompes, puis les nombreuses modifications effectuées à Palme seront ensuite contrôlées. Par ailleurs, et en raison de l´important travail qu´il reste à effectuer, un nouveau responsable technique vient d’être nommé. Il s’agit de Gilles Campan, ancien collaborateur d’Yvan Bourgnon. Nick Bubb, connu pour ses exploits en Class 40 et en Mini, rejoint également l’équipe pour préparer au mieux le Vendée Globe. Mike espère toujours participer à The Artemis Transat, mais il avoue que cela va être très juste. Désireux d’y participer et de la gagner, il précise néanmoins que son objectif principal reste le Vendée Globe.

Vendée Globe 2008 : Les participants

Dominique Wavre



Nationalité :


Résidence : La Rochelle (Charente-Maritime)
Age : né en 1955

Palmarès Vendée Globe

3ème participation au Vendée Globe



Partenaire



MONUMENT SUISSE
Dominique Wavre aura 53 ans au moment du départ. Il est loin l’adolescent qui faisait ses premières armes en dériveur sur le lac Léman, puis devenait étudiant des Beaux-Arts à Genève. En quatre décennies de course au large, Dominique Wavre a accumulé une expérience énorme sur toutes les eaux du monde : plus de 300 000 milles en compétition ! Avec au compteur quatre Whitbread (dont une victorieuse, en 1986) et déjà deux Vendée Globe - 5e en 2000/2001 et 4e en 2004/2005 - l’Helvète qui fut aussi deux fois deuxième de la Solitaire du Figaro ne craint rien ni personne… et il connaît sacrément bien le chemin des trois caps et les déferlantes du grand Sud.

Cet autre monument suisse (avec Bernard Stamm) n’a nulle intention de s’arrêter en si bon chemin. Sa deuxième place dans The Transat en 2004 ne l’a pas rassasié non plus. A peine rentré du dernier Vendée Globe, il lançait la construction de son nouveau Temenos, bâti pour la gagne. Méthodique, précis comme l’horlogerie de son pays, Dominique Wavre sera encore une fois un sacré client. A surveiller de très, très près.

Palmarès

2 Route du Rhum (4ème en 2006, abandon en 2002)
3 transats Jacques Vabre
2ème de la Transat Anglaise en 2004
3 Solitaire du Figaro (2ème en 1990 et 1997)
2 transats AG2R (2ème en 1998)
Record des 24h solo en monocoque en 2000
Coach pour le Défi Français de l’America’s Cup en 1991/92

Vendée Globe 2008 : Les participants

Jean Baptiste Dejeanty



Nationalité :

Résidence : Caen
Age : né en 1978



Partenaire


Jeune architecte avec suite dans les idées

Héritier d’une lignée de rugueux pêcheurs d’Islande, « Jibé » rêve de la mer et du grand large depuis bien longtemps : « Enfant, à Paimpol je voyais passer les bateaux de la Route du Rhum tous les quatre ans devant ma fenêtre. Avec l’envie d’y aller un jour… » Alors une fois achevées ses études au Southampton Institute, son diplôme d’architecture navale en poche, Jean-Baptiste se lance dans l’aventure. En 2001, il ouvre son propre chantier, Artech, puis construit un Mini 6.50. Il réalise une belle saison 2003 et part pour la Transat 6.50. Il accèdera plus tard au podium du Mini-Fastnet 2004 (3e). Puis Jean-Baptiste goûte au Figaro pour finalement attaquer le circuit Imoca. En 2005, il se lance à bord de son Open 60’ Maisonneuve et enchaîne les courses : Transat Jacques Vabre, Route du Rhum, Fastnet Race… Il apprend, engrange de l’expérience. En 2007, après un chantier de 5 mois pendant lequel il a optimisé son bateau, il repart en mer et se classe 11e de la Transat Jacques Vabre. A 30 ans, Jean-Baptiste Dejeanty participera à son premier Vendée Globe. Jeune, ambitieux et entraîné, c’est le couteau entre les dents qu’il partira. Face aux grandes pointures du large, le petit Normand Normand (d’origines bretonnes) ne baissera pas les yeux. Outsider, mais qui sait ?

Palmarès

1e participation au Vendée Globe
2 Transat Jacques Vabre
1 Rolex Fastnet Race (2007)
1 Route du Rhum (2006)
3e à la Fastnet 6.50 2004
1 Transat Ag2r (2004)
1 Mini-Transat (2003)
4e à l’Open demi-clé 6.50 2003

et nous alors y ont oubliés de nous citer!!!!!!

Vendée Globe 2008 : Les participants

Yannick Bestaven



Nationalité :

Résidence : La Rochelle
Age : né en 1972

Palmarès Vendée Globe

1ère participation au Vendée Globe





Partenaire



AMOUR DU LARGE ET TÊTE BIEN FAITE

Difficile de ne pas avoir de sympathie pour Yannick Bestaven. Son talent n’a d’égal que sa simplicité et son ouverture vers les autres. Même s’il a vécu sa jeunesse au bord du bassin d’Arcachon, c’est tout de suite vers le large que se porte son attention. En planche à voile tout d’abord où il côtoie Yves Parlier dans les rouleaux de l’Atlantique puis en course-croisière. Mais, tradition familiale oblige, Yannick délaisse un temps les fonds de cockpit pour les bancs plus sages d’une école d’ingénieur. Une fois ses preuves d’intégration à une vie normale faites, il retourne à ses premières amours et se tourne vers la Mini-Transat en 1999. Il termine honorablement mais se dit qu’il est capable de mieux faire. Il récidive en 2001 et remporte haut la main l’épreuve. Pendant quatre ans, il fréquente ensuite le circuit Figaro mais au fond de lui-même il sait qu’il est plus apte aux grandes chevauchées transocéaniques qu’aux bagarres au contact. C’est Yves Parlier qui le convainc de reprendre son ancien bateau Aquitaine Innovation à qui ils font subir une véritable cure de jouvence. Sur un bateau plus âgé, mais simplifi é à l’extrême, Yannick espère que le gain de poids attendu compensera le manque de puissance de son monocoque... En espérant s’offrir quelques belles glissades dans le sud.

Palmarès

2 transats AG2R (7ème en 2006), Solitaire du Figaro 2005
Equipier sur l’hydraplaneur lors de la Transat Québec-St Malo en 2004
2 Mini-Transat (vainqueur en 2001)
Vainqueur de la Course de l’Europe en 1999 sur Aquitaine Innovations

Vendée Globe 2008 : Les participants

Unai Basurko



Nationalité :

Résidence : vit à Bilbao
Age : né en 1973



Partenaire






« Le Neptune basque »

« Le Neptune basque », c’est ainsi que la presse ibère a surnommé le Basque Unai Basurko, élevé au rang de héros d’Euskadi lors de la dernière Velux Five Oceans 2006/2007… laquelle commençait et finissait justement chez lui, à Bilbao. Unai Basurko a donc déjà l’expérience d’un tour du monde en solitaire, mais avec escales. Reste qu’il n’a pas fait de la figuration sur l’ex-Around Alone : en mai 2007, à Bilbao donc, le basque au crâne rasé a réussi à hisser son Pakea Bizkaia sur la 3e marche du podium final, après un duel transatlantique épique avec un certain Sir Robin Knox-Jonhston au cours de la dernière étape. Il est le premier Espagnol a s’être hissé sur le podium d’un tour du monde.

On dit l’homme fin cuisinier. Lui – outre la navigation – avoue aussi l’escalade et la plongée sous-marine pour passions. Unai Basurko retrouvera sur ce Vendée Globe Bernard Stamm, double vainqueur de la Velux, mais aussi bon nombre d’anciens Figaristes puisqu’il participa à la grande classique française en 2003. Unai connaît bien les latitudes Sud : il a beaucoup navigué en Australie – avec Kanga Birtles - et a notamment à son actif une victoire dans la Trans Tasman Race. Outsider.


Palmarès

15e de la Transat Jacques Vabre 2007
3e de la Velux Five Oceans 2007
Record Bilbar (Bilbao/Barcelone) 2004
Participation à laSolitaire du Figaro 2003 (42e)
2e du Championnat du monde IMS 2002
Vainqueur et recordman de la Trans Tasman Race en double 1998
Vainqueur de Plymouth-San Sebastian 1998
Vainqueur de la Comodore’s Cup 1997

Desjoyeaux fonce
Voile - Vendée Globe


Depuis samedi, Michel Desjoyeaux (Foncia) a regagné 210 milles sur le leader du Vendée Globe. Voilà le vainqueur 2000/01 18e, à moins de 460 milles de la tête.

Le monocoque de 60 pieds Foncia avale les milles au bon moment et au bon endroit. Si vendredi dernier Michel Desjoyeaux prévoyait des conditions météo difficiles et un alizé capricieux, force est de constater que l'accordéon a joué dans le bon sens et ce, depuis quelques jours. Une météo favorable après une descente des côtes portugaises laborieuse, des choix de route judicieux et une trajectoire limpide avec une option Ouest Madère et Ouest Canaries qui a clairement rassasié l'appétit du monocoque blanc : Michel restant assez éloigné de la route théorique. "L'objectif à bord de Foncia, c'est toujours d'avancer vers la ligne d'arrivée, même si on en est encore loin. Ce qui est certain, c'est que les coups d'accordéon, il y en a eu dans un sens et là, c'est plutôt à mon profit", commente le vainqueur de l'édition 2000/01.

Et les résultats sont là : 670 milles de retard sur le leader samedi matin, 458,9 milles de retard ce mercredi au premier pointage de la journée... Impressionnant ! Michel Desjoyeaux grappille mille après mille et glisse de la 22e place à la 18e place au classement général en puisant dans un alizé joueur et en navigant judicieusement dans l'ouest des archipels, véritables pièges à vent. Le monocoque de 60 pieds Foncia s'est même offert le luxe d'aligner quelques unes des meilleures performances du moment : trois classements sur quatre le dimanche 16 novembre dont un 298,7 nœuds à 12,4 nœuds de VMG ou encore un 135 milles à 15,2 nœuds de VMG dans la nuit de lundi à mardi...

Inutile de dire que le rythme à bord est soutenu et Michel, tout en observant les options choisies par le groupe de tête, reste télécommande du pilote automatique au poignet 24h/24 et guette la moindre petite rotation du vent. L'oreillette en poste pour écouter de la musique tout en déplaçant les voiles dans la soute avant, "le Professeur" se sent toujours aussi bien sur son bateau : "Foncia est un bateau qui me plaît bien... depuis le début. J'ai toujours autant de plaisir à naviguer avec... je suis résolument optimiste et fondamentalement "bien en mer" ". Et cette remontée tendance plaisir en est un bon exemple ! Le Cap-Vert est ce mercredi au menu du jour...

Repères :

19/11/08 - 5h00 : 18e à 458,9 milles du 1er - 301,6 milles en 24 heures à 12,1 nœuds de VMG

18/11/08 - 5h00 : 19e à 527,7 milles du 1er - 223,6 milles en 24 heures à 9,3 nœuds de VMG

17/11/08 - 5h00 : 20e à 652,4 milles du 1er - 263 milles en 24 heures à 11 nœuds de VMG

16/11/08 - 5h00 : 22e à 643,2 milles du 1er - 286,9 milles en 24 heures à 12 nœuds de VMG

15/11/08 - 5h00 : 22e à 670,3 milles du 1er - 257,2 milles en 24 heures à 10,7 nœuds de VMG

Eurosport - Team Foncia