Barcelona world race

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En tête de la Barcelona World Race depuis le 7 décembre, Paprec-Virbac 2 entame aujourd’hui son 90ème jour de course. Le duo franco-irlandais s’apprête à franchir le détroit de Gibraltar. Il leur reste 530 milles (981 km) à parcourir pour atteindre Barcelone dans la journée de lundi.

Jean-Pierre Dick et Damian Foxall auront donc vécu dans un espace d’environ 4 m² pendant 3 mois ! Outre le fait de mener le bateau à 100%, il faut vivre à deux, tout en gardant son espace vital et sans gêner l’autre. Habitué des transats en double, le skipper-veto a choisi pour ce tour du monde quelqu’un avec qui il avait « envie de partir en vacances ». Le choix de Damian semble plutôt bon puisque l’envie est toujours là !


Qu'as-tu appris sur Damian ?
Jean-Pierre Dick : « Damian, c'est un battant qui ne lâche rien. C'est sa grande force : un esprit marin hors norme doublé du sens de la performance, sans concession. Il est toujours de bonne humeur mais la moindre petite erreur de sa part le rend hors de lui. C’est un perfectionniste ! Quand je fais une erreur il reste stoïque mais il doit bouillir intérieurement ! Surtout c'est un personnage entier et absolument pas calculateur. Il dit ce qu'il pense simplement et sans arrière pensée. Nous travaillons avec sérénité. »

Est-ce que votre relation a évolué depuis le début ?
Jean-Pierre Dick : « Sans doute mais aujourd’hui c’est difficile de prendre du recul tant que la course n’est pas terminée. Avec Damian, nous souhaitons tous les deux que la relation reste amicale et pérenne après l’arrivée. Mon critère de sélection était d’avoir envie de partir en vacances avec l'équipier choisi. J’ai bien fait car, après 3 mois de course, j'ai toujours envie de partir avec Damian. Mais j'ai l'impression qu'il préfèrerait plutôt la présence de sa femme ! »

Que penses-tu de Jean-Pierre ?
Damian Foxall : « J'ai un très grand respect pour JP que certains ont nommé le marin-gentleman. Pour moi, c’est tout simplement un grand marin avec le dynamisme de nous faire avancer à 100% tout le temps et avec l'énergie et la volonté de le réaliser. Je m'estime très heureux d'avoir pu courir avec lui et nous sommes devenus une équipe efficace et unie avec des rôles bien définis. »

Comment avez-vous collaboré ?
Damian : « Pendant la préparation de la course, nous avions étudié toutes les problématiques afin de savoir comment JP et moi cohabiterions pendant ces 3 mois. Nous avons préparé notre espace de vie afin de garder un peu d'intimité. Maintenant que l'arrivée approche, après 90 jours en mer, je me rends compte à quel point notre préparation a joué un rôle clé. Nous avons travaillé à 100% de notre capacité, d'une façon constructive et commune. Nous avons su tirer le meilleur de notre équipe en adoptant la bonne communication entre nous. »

Bravo les gars
Bien joué pour ce résultat semi-français Ils vont pouvoir profiter des bonnes tapas locales, vivement mon tour

11 février 2008

En coupant la ligne d'arrivée à Barcelone ce soir à 20h49'49" GMT, Jean-Pierre Dick et Damian Foxall à bord de Paprec-Virbac 2 se sont emparés de la victoire de cette première Barcelona World Race au terme de 92j 8h 49m 49s de mer. Parti depuis exactement 3 mois, soit le 11 novembre dernier, le tandem franco-irlandais vient de mettre un point final à une longue et exigeante circumnavigation sans escale.


Heure d'arrivée 20 h 49' 49" GMT
Temps de course 92j 8h 49m 49s
Vitesse moyenne 11.13 noeuds
Distance parcourue 28329 milles

Jean-Pierre Dick : "C'est notre vie, c'est toute notre énergie qui passe dans ces projets, alors quand on gagne, comment ne pas laisser exploser sa joie ?"

© Th.Martinez/Sea and Co/Barcelona World RaceVoilà maintenant 67 jours que Paprec-Virbac 2 n'avait pas lâché les commandes de l'épreuve, ayant doublé PRB le 7 décembre juste avant que le monocoque de Vincent Riou ne démâte. La descente de l'Atlantique aura é té pour les leaders une véritable régate au contact, permettant de valider le potentiel de vitesse du plan Farr construit par l'équipe Paprec-Virbac en Nouvelle-Zélande. Le Pacifique aura pour sa part réservé un accueil "glacial" au tandem franco-irlandais, contraint de progresser à haute vitesse dans un champ de mines dès les premiers jours de janvier .

Une fois le cap Horn passé, il fallait se résigner à une remontée de l'Atlantique au près, et subir un coup du sort (resté secret jusqu'à la veille de l'arrivée) qui a bien failli mettre un coup d'arrêt à la course : au large du Cabo Frio (Brésil), dans un fort vent de face, l'étai de Solent de Paprec-Virbac 2 se brisait, menaçant d'entraîner un démâtage. La détermination de l'équipage et les compétences techniques de Damian Foxall permettaient heureusement d'effectuer une réparation dont la solidité ne fait plus aucun doute, après le passage musclé du détroit de Gibraltar ! Ayant dû batailler contre un anticyclone ré calcitrant contrariant sa progression vers la Méditerranée, Paprec-Virbac 2 devait de plus rester vigilant face à la remontée d'Hugo Boss. En raison des complications météo, c'est un tour du monde plus long que celui auquel Jean-Pierre et Damian s'attendaient qui vient d'être bouclé ce soir... Dans un contexte de pénurie de vivres, l'équipage ayant quitté Barcelone avec seulement 84 jours de provisions ! D'évidence, un repas consistant était bien placé sur la liste des priorités des vainqueurs, qui viennent d'être accueillis par le Maire de Barcelone Jordi Hereu, mais également leurs familles et leurs amis. Moment particulièrement émouvant pour Damian Foxall, les retrouvailles avec son fils Oisin (7 mois), le skipper irlandais s'étant isolé quelques instants à l'intérieur du bateau avec sa petite famille avant de descendre sur le quai.

Réactions collectées au cours de cette journée et de cette soirée particulières.

Jean-Pierre Dick
"C'est bien s ûr un grand bonheur, le fruit d'un travail de longue haleine. Gagner la Barcelona World Race était mon objectif de l'année, et j'y suis parvenu. Et si nous en sommes là, c'est parce que Damian et moi-même avions la même volonté de gagner, de ne jamais rien lâcher... Entre nous, cela a été une discussion et une argumentation permanentes. Nous avons la même vision de la course océanique, de la gestion du matériel, et c'est bien sûr une des principales raisons de notre succès. Les domaines d'excellence de Damian sont les manoeuvres et sa capacité à résoudre les problèmes techniques, il met tout en oeuvre pour effectuer des réparations dès qu'un souci survient, et déploie tout son "fighting spirit". Je pense que j'ai beaucoup appris sur ce point, et pour le prochain Vendée Globe, je serai certainement plus efficace à ce niveau."

Damian Foxall
"Cela aura été une fabuleuse expérience pour moi, et je remercie le team Paprec-Virbac dont je fais partie depuis mainte nant un an - j'ai énormément appris, et toute cette aventure a été fantastique (...) Je cours les océans depuis plusieurs années, mais aujourd'hui j'ai l'impression d'avoir tout fait. Je suis toujours en état de choc donc je n'imagine même pas ce que mon fils doit ressentir. Si je décidais d'arrêter de naviguer - mais je ne suis pas en train de dire que ce sera le cas - j'aurais tout fait"

Jean-Pierre Dick and Damian Foxall onboard Paprec-Virbac 2 on approach to the finish line
© Th.Martinez/Sea and Co/Barcelona World RaceEllen MacArthur, OC Events, structure co-organisatrice de la Barcelona World Race
"Etre en course en dou ble pendant 3 mois, sans escale, constamment sous pression, est un test impitoyable en ce qui concerne les relations humaines et la capacité à fonctionner ensemble. Il y a peu d'opportunités sportives comme celle-ci, et il est indéniable que Jean-Pierre Dick et Damian Foxall à bord de Paprec-Virbac 2 ont fait preuve de combativité et d'intelligence tactique."

Second navire de la flotte, Hugo Boss est pour sa part attendu à Barcelone mercredi 13 février au cours de l'après-midi.

Jour 94 - Après la victoire... la course continue !

12 février 2008

En bref
. Dick et Foxall dignement fêtés
. Thomson et Cape attendus demain dans la nuit
. Wavre et Paret durement secoués

Si certains ont profité de leur première nuit dans un environnement immobile après plus de 92 jours de mer, d'autres à l'image de Michèle Paret et Dominique Wavre se sont copieusement fait secouer sur la route de Gibraltar... En Méditerranée, Hugo Boss subit le même sort, la même "punition" selon l'expression de Michèle, tant et si bien qu'il a été impossible d'établir un contact aujourd'hui avec le monocoque que l'on attend à Barcelone dans la nuit de mercredi à jeudi.




© Fêtés comme il se doit par un public venu nombreux hier soir sur le port de la cité catalane, les grands vainqueurs de cette Bracelona World Race, malgré une fatigue palpable, ont enuite rapidement enchaîné sur une fête endiablée en compagnie de leurs familles, amis et partenaires... Aussi fut-il assez surprenant de voir Jean-Pierre et Damian entrer, l'air raisonnablement frais, ce matin au PC presse de la course, alors que la liaison était établie avec Servane Escoffier, qui a ainsi pu féliciter en direct les deux co-skippers de Paprec-Virbac 2. "On pense beaucoup à vous", lui a répliqué Damian Foxall, "ce que vous faites est super, tout ça sans escale... L'arrivée à Barcelone vaut largement le coup, vous verrez !" Pour Educacion Sin Fronteras, le passage de la ligne est toujours prévu aux alentours du 25 - 26 février, et Servane nous avouait être soulagée de pouvoir faire du gain sur la route, dans une vingtaine de noeuds de vent. Une certaine molesse détectée dans le gréement préoccupe un peu le tandem franco-espagnol, qui à part ce souci ne déplore aucune faiblesse du côté du matériel.

A environ deux jours de mer de Gibraltar, Temenos II a pour sa part reçu une correction cette nuit comme nous l'a expliqué Michèle Paret. "Il fait plus frais et plus humide, car il a beaucoup plu la nuit dernière lorsque nous avons du enchaîner les manoeuvres. On se rapproche désormais d'une dépression située à notre nord. Nous prévoyons toujours de franchir le détroit de Gibraltar le 14 févr ier et d'ici là nous aurons passé plus de 95 jours en mer. Cela commence a être un peu long pour moi, surtout après des nuits comme celle-ci, mais comme nous l'avons dit hier à Damian et à Jean-Pierre, avant qu'ils franchissent la ligne d'arrivée en vainqueur, il faut absolument profiter de ces derniers moments en mer avant Barcelone". Mutua Madrileña, injoignable aujourd'hui, pointe à 260 milles de Temenos II et semble subir le dévent sous Gran Canaria, sa vitesse ne dépassant pas pour l'heure les 6 noeuds.

Bien évidemment, la progression d'Hugo Boss fait aujourd'hui l'objet de tout es les attentions, Barcelone s'apprêtant à accueillir la nuit prochaine Alex Thomson et Andrew Cape, qui après avoir fait le dos rond dans le détroit de Gibraltar continuent à rencontrer des conditions difficiles, soit 25 à 30 noeuds de vent d'est le long des côtes espagnoles... Le tandem a doublé le cap de Gata ce matin, et ne devrait pas connaître de vrai répit avant d'avoir affalé les voiles à Barcelone... vers deux heures locales jeudi matin.

ETA révisées ce matin

Arrivée Hugo Boss : 14 février 01h00 GMT

Porte de Gibraltar
Temenos II 14 février 07h00 GMT
Mutua Madrilena 15 février 10h00 GMT

Arrivée Barcelone
Temenos II 16 février minuit
Mutua Madrileña 18 février 03h00 GMT

Le classement du 11/02/08 à 14H00 GMT

1 PAPREC-VIRBAC 2 arrivé le 11 février à 20h49'49"
2 HUGO BOSS à 344 milles
3 TEMENOS 2 à 981 milles
4 MUTUA MADRILENA 1241 milles
5 EDUCACION SIN FRONTERAS à 2706 milles
ABD VEOLIA ENVIRONNEMENT
ABD ESTRELLA DAMM
ABD DELTA DORE
ABD PRB

merci pour ces présicions

Hugo Boss sur la seconde marche du podium

14 février 2008

Alex Thomson et Andrew Cape, à bord d'Hugo Boss, montent ce matin sur la seconde marche du podium de la Barcelona World Race, au terme de 94j 17h 34m 57s de mer. Ayant coupé la ligne d'arrivée devant le port Olympique de la cité catalane à 05:34:57 GMT, le duo anglo-australien a durant sa circumnavigation surmonté de nombreux obstacles et signé un record des 24 heures (500,01 milles parcourus, catégorie monocoque, jusqu'à 60 pieds), démontrant le potentiel de vitesse du mo nocoque Finot-Conq.

Heure d'arrivée 14/02/2008 05:34:57 GMT
Temps de course 94j 17h 34m 57s
Vitesse moyenne 10.85 noeuds
Distance parcourue 28145 milles



Alex Thomson and Andrew Cape cross the finish line in 2nd place
© Th.Martinez/Sea and Co/Barcelona World Race
Alex Thomson, à son arrivée sur le quai : "On sent bien que l'aventure a duré trois mois, et le monde est très vaste - c'est bon d'être de retour (...) Merci de votre soutien à tous, et un grand merci à Capey ! Cette course a été super, le bateau n'avait que trois mois quand nous sommes partis et c'est une grande satisfaction d'avoir bouclé le parcou rs, merci à toute mon équipe."

Andrew Cape : "C'est une course longue, difficile, et le concept du non-stop était nouveau pour moi (...) même si malheureusement nous avons dû faire une escale. Il faut tout donner, et cette épreuve a été dure... Mais le concept est excellent !"

Si le début de course et ses petits airs n'ont pas permis à Hugo Boss de faire étalage de ses qualités, on le savait néanmoins redoutable suite au Fastnet musclé, servant de prologue à la Barcelona World Race, lors duquel il s'était classé 3ème cet été. Il n'a donc pas tardé à faire étalage des qualités de sa puissante carène dès que le vent s'est invité au programme du premier tour du monde en double, et au 27ème jour de course signait un nouveau record de distance sur 24 heures, avec 500,01 milles parcourus à la vitesse moyenne de 20,83 noeuds ! Impressionnant et sauvage pour les deux co-skippers, qui lèvent quelque peu le pied les jours suivants pour ne pas tenter le diable. Une semaine plus tard, récoltant les fruits de son option nord, Hugo Boss fond sur le leader Paprec-Virbac 2 et réduisent leur retard de moitié en 24 heures, pour ne plus pointer qu'à 124 milles du duo franco-irlandais, affichant des moyennes de plus de 20 noeuds.

Au 46ème jour de mer, Alex Thomson annonce lors de la vidéo conférence qu'il fera escale à Wellington : "Nous avons des problèmes techniques sur nos safrans», explique le skipper, « nous ne pouvons envisager de repartir dans le grand Sud avec un bateau qui ne serait pas fiable à 100%. » Le pit stop dure 48 heures comme l'impose le règlement, et Hugo Boss repart de Nouvelle-Zélande avec 900 milles de retard sur Paprec-Virbac 2, qui va néanmoins devoir négocier une méchante dépression sur la route du cap Horn. Le cap mythique, Thomson et Cape le doubleront le 13 janvier au 64ème jour de mer, dans des conditions des plus clémentes : avec 15 à 20 neouds de vent au portant, la sortie du grand sud se fait en douceur.


Capey and Alex en passant Cap Horn
© Hugo BossLa remontée de l'Atlantique sera longue, contre le vent, et Hugo Boss ne cessera de mettre la pression au leader, parvenant au 81ème jour à réduire de manière considérable son retard (environ 400 milles contre plus de 800 la semaine précédente). Alex Thomson tempère : "Il faut regarder l'écart entre les deux bateaux pour avoir une vision réaliste, pas la différence en distance au but." Et selon ce critère, environ 700 milles (ou 2 à 3 jours de mer, selon Damian Foxall) séparent les deux bateaux, contraints de tirer des bords. "Si on reste dans le sillage de Paprec-Virbac 2 et que l'on continue sur la même route que lui, notre gain théorique ne se traduira pas dans les faits". La rupture du safran bâbord ne facilite en rien la tâche des hommes en noir... contraints comme les leaders de remonter très nord avant de pouvoir viser le détroit de Gibraltar, où Hugo Boss rencontre "Les pires conditions de toute la course", selon Andrew Cape (...) Jusqu'à 50 noeuds de vent, beaucoup de trafic (...) vraiment très très éprouvant." La fin de parcours en Méditerranée n'aura pas été une partie de plaisir non plus, face à un vent d'est - nord est de 25 à 30 noeuds, et il aura fallu mériter cette magnifique seconde place.

La classe jusqu'au bout dans l'habillement pour l'arrivée

Très anglais!!!!

Jour 96 : Temenos II secoué à Gibraltar

15 février 2008

Dominique Wavre et Michèle Paret ont passé cette nuit à 1h30 la porte du détroit de Gibraltar, dans des conditions tout à fait similaires à celles qu'ont pu rencontrer avant eux Paprec-Virbac 2 et Hugo Boss. En deux mots, du brutal. Et Mutua Madrileña, qui en a profité pour gagner 100 milles en 24 heures, s'attend lui aussi à se faire "recevoir" par les colonnes d'Hercule demain soir... A 1700 milles de là, Educacion Sin Fronteras envisage pour l'instant ses options à qua tre jours.



Capture d'écran du système AIS montrant tous les cargos sur la zone
© Temenos II
Le message envoyé par Michèle Paret est on ne peut plus explicite et ne laisse pas la place à l'interprétation : « On se fait "tabasser" ; c'est le détroit dans toute sa splendeur. La mer est démontée, elle est très courte, ça tape énormément, c'est une mer casse bateau, on ne peut pas mettre toute la puissance, on met moins de toile que ce l'on devrait pour préserver le bateau. Ca ne va pas vite, quand on regarde notre trajectoire sur l'écran d'ordinateur on a l'impression de ne pas avancer, ce passage de Gibraltar n'en finit pas. Ce sont des cond itions très pénibles, à l'intérieur on est à quatre pattes, on se fait éjecter, on se cramponne, on n'arrive même pas à manger." Ajoutez à cela un trafic commercial impressionnant, comme le montre la capture d'écran du système AIS (Automatic Identification System) qui permet d'avoir une vue d'ensemble des navires sur zone, et l'on aura compris que la situation n'était pas des plus rassurantes. Après une légère accalmie, le vent est remonté ce matin comme nous l'a expliqué Dominique Wavre, qui venait de terminer un virement juste avant la vidéo conférence. "Mais après, cela nous emmène directement à Barcelone, et à 48 de l'arrivée, on y pense de plus en plus, je commence à faire mon petit menu pour le restaurant de dimanche soir !"

J avier at the helm of Mutua Madrileña, taken by Pachi up the mast
© Mutua Madrileña
Ayant réussi à gagner plus de 100 milles en 24 heures, Mutua Madrileña s'attend lui aussi à un passage musclé du détroit, et même s'il concède que Temenos II ne sera probablement pas inquiété, Javier Sanso ne se dit pas prêt à abandonner la lutte. "Nous n'allons par contre pas pousser le bateau dans le détroit en raison des conditions difficiles (...) La Méditerranée jusqu'à l'arrivée à Barcelone devrait nous offrir un passage rapide", expliquait le skipper. Pour Educacion Sin Fronteras, la situation n'est pas aussi limpide, et Servane Escoffier avouait aujourd'hui se poser des questions quant à la gestion d'une bulle anticyclonique qui pourrait lui donner du fil à retordre - faut-il prendre le risque de passer entre la côte et l'archipel des Canaries ? "Côté météo et stratégie, je progresse, j'essaie d'ap prendre le plus possible", confiait la jeune navigatrice, qui par ailleurs cache difficilement son impatience de revenir à la civilisation. "Je ne suis pas sure que les humains soient fait pour rester seuls aussi longtemps", notait Servane, que le simple fait d'avoir fait un bout de route avec un caboteur ce matin avait mis en joie...

Impressionant le trafic maritime

C'est pire à OUESSANT et en MANCHE entre l'Angleterre et la FRANCE

l'arrivée de paprec

encore une

L'arrivée d'Hugo Boss mon chouchou

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Educación sin Fronteras 5e de la Barcelona World Race

28 février 2008

Le Catalan Albert Bargués et la co-skipper française Servane Escoffier sont de retour au port après avoir terminé cette première édition de la Barcelona World Race en 5e position ce matin à 06:55:02 GMT suite à une fabuleuse course de 108 jours 18 heures et 55 minutes, à une vitesse moyenne de 9.45 noeuds !



Servane & Albert célébrant leur arrivée avec les feux de Bengale.
© Joan Roca
C'est un superbe exploit signé par l'un des deux équipages mixte de la course, l'un des moins expérimenté en termes de circumnavigation. Ce tour du monde a été un véritable baptême pour Servane Escoffier, 26 ans, et fut la seconde boucle planétaire en 20 ans pour Albert Bargués, pour qui cette arrivée dans sa ville fut particulièrement émouvante.

Albert : 'Cette course ne fut que du bonheur ! Je suis désormais un homme entièrement comblé et même s'il ne faut jamais dire 'jamais', je ne pense pas éprouver le besoin de refaire un tour du monde : cette magnifique aventure m'a absolument satisfait'.

Educación sin Fronteras, à l'instar du vainqueur Paprec Virbac 2, a terminé cette Barcelona World Race sans avoir dû faire d'escale technique. C'est une fantastique performance pour l'équipage et le bateau qui n'est autre que l'ex-'Kingfisher'. Cet Open 60 est aussi le voilier le plus ancien de la flotte, ayant deux générations d'écart avec les navires les plus récents. Et son palmarès impressionnant n'a désormais plus rien à prouver, car il cumule déjà une seconde place lors du Vendée Globe 2001 avec Ellen MacArthur et une victoire en 2002 lors de l'avant-dernière Route du Rhum, toujours aux mains de la jeune navigatrice britannique.


Servane & Albert à l'avant du bateau dans le port de Barcelona
© Joan Roca
Servane : 'C'est bien simple, aujou rd'hui, je suis la fille la plus heureuse. L'arrivée est un moment vraiment magique et je suis tellement ravie de revoir mes proches. Lors de cette merveilleuse aventure avec Albert, on a vu ensemble que la terre est bien ronde car avant je n'en était pas sûre du tout !'
'Après tant de milles parcourus, le bateau est devenu une personne à part entière. Nous n'étions plus 2 mais 3 à bord et la relation est devenue très spéciale. Même si chaque jour nous cumulions les milles en pensant à l'arrivée, nous allons être tristes de le quitter, une fois la ligne franchie. Le bateau prends soin de vous, c'est votre maison pendant 3 mois et j'en suis tellement fière'.

La stratégie d'Educación sin Fronteras a toujours été cohérente et conservatrice et le duo franco-catalan a constamment essayé d'éviter les situations météo stressantes et périlleuses. Ce qui n'a pas empêché Servane et Albert d'être rapides, notamment dans les quarantièmes rugissants où l'équipage a enchaîné les surfs en flirtant avec les meilleures vitesses de pointe de la course.

Même si une distance importante les a séparés du leader durant la course, Servane et Albert ont, dès le départ, toujours été très clairs concernant leur objectif commun.

Servane Escoffier après avoir franchi la ligne d'arrivée
© Julien Girardot
Le soutien de l'organisation caritative 'Educación sin Fronteras' (littéralement 'Education sans frontières') fut aussi très significatif pour le duo franco-catalan et ce partenariat a permis de souligner certains aspects humains de cette course à un niveau global, notamment d'un point de vue éducatif et sportif.

Alb ert et Servane ont toujours partagé une vision sincère, transparente et extrêmement sensible de cette expérience commune autour du monde.

'J'espère que tous les marins puissent vivre cette expérience au moins une fois' expliquait Servane après avoir doublé le cap Horn. 'C'est absolument fantastique ! Parfois, dans le froid glacial, vous vous demandez 'Pourquoi est ce que je fais cela ?' Et bien, après le Horn, vous savez pourquoi...'

Un avenir prometteur se dresse désormais devant la co-skipper la plus jeune de la course, après un réel voyage d'initiation en bravant des mers en furie lors de la première course en double autour du monde, pour qui le concept en lui-même constituait un challenge.


Albert & Servane avec les ra meaux d'olivier, symbole de la bienvenue dans la ville de Barcelone.
© Joan Roca
'Ce fut une expérience personnelle très forte' confiait Servane quelques jours avant l'arrivée, 'Je n'aurais jamais imaginé pouvoir le faire seulement deux ans après être devenue professionnelle. J'ai vraiment de la chance, ce fut une aventure incroyable, j'ai tellement appris, surtout sur le plan humain. Trois mois tous les jours avec la même personne est un sacré challenge. C'est quelque chose de très important et cela restera définitivement dans ma mémoire.'

La portion de course en Atlantique a particulièrement gâté Albert et Servane avec de superbes conditions de navigation. Ils ont réellement pu apprécier le bonheur d'être en mer, d'être plus proche des leaders et de réaliser leur objectif : 'L'arrivée est vraiment un moment spécial de ce tour du monde' explique Albert quelques jours avant d'a tteindre les quais de Barcelone. 'Jusqu'à ce que je vive ce moment-là, ma totale compréhension de l'expérience ne sera pas complète. Cela va sans doute révolutionner ma vie parce que je me suis vraiment donné à fond dans cette course autour du monde pendant plusieurs années et maintenant je comprends et j'assimile mieux les choses. Si un seul jour à terre peut changer une personne, imaginez ce que 100 jours en mer peuvent faire ! Je n'ai jamais passé autant de temps en mer et bien sûr cela m'a changé, j'espère en mieux !'

Les skippers de retour a Barcelone pour la remise des prix

7 février 2008

Le gala de clôture de cette première édition de la course autour du monde en double, aura lieu ce samedi 8 mars à 19h à l'Auditorium du Forum de Barcelone. Les 2500 invités attendus à cette cérémonie, présidée par le Maire de Barcelone, Monsieur Jordi Hereu, pourront suivre pendant une heure le spectacle conçu par Cuqui Pons, auteur également des cérémonies d'arrivée des cinq bateaux. Sur la scène, devant un gigantesque écran de 28 mètres de long et 9 mètres d e haut, la soirée se déroulera autour de deux éléments visuels principaux. Le premier, une image du monument érigé à Christophe Colomb en bas des Ramblas, face à la mer, symbolise l'importance de Barcelone sur le plan maritime. Le deuxième est la constante référence aux "duos" durant toute la séance, une claire allusion aux équipages en double qui ont fait les grandes heures de l'événement. De la musique, des acrobaties et d'autres surprises attendent les invités au spectacle, au cours duquel seront remis aux équipes participantes les prix obtenus pendant la course.


Photo officielle des skippers
© Joan Roca
Chaque équipe est en lice pour un prix, le montant total à distri buer étant de 411 000 Euros, dont 150 000 Euros pour les vainqueurs. Les trois bateaux de tête - Paprec Virbac 2, Hugo Boss et Temenos II - recevront un magnifique trophée réplique de la sculpture de l'artiste basque Martín Azúa, présentée lors de l'inauguration du Village de la Barcelona World Race le 1er novembre 2007. De plus, sept des neufs duos ont accroché à leur tableau de chasse une victoire sur une portion de parcours (voir ci-dessous) et des Prix Média seront attribués par portion de parcours, prenant en compte la qualité des photos, vidéos embarquées, vidéo conférences et messages écrits.
The Mayor of Barcelona with the skippers at the opening of the Monolith (replica of the winning trophy)


© Santi Serrat
La Barcelona World Race en chiffres - sélection des données les plus marquantes, sur le plan sportif mais aussi médiatique.

A terre.
500,000 spectateurs au départ / 650 navires spectacte
489 000 visiteurs sur le village et les quais
Documentaire en 6 épisodes diffusé sur 34 réseaux dans plus de 137 pays atteignant 717.5 millions de foyers
26 minutes de couverture dans l'émission Mainsail de CNN, atteignant 187.8 millions de foyers dans 124 pays
Programme de 25 minutes sur Eurosport
Programme de 22 minutes sur NTV Allemagne
600 sujets TV avec plus de 18.5 heures de temps d'antenne (France, UK, Espagne et Nouvelle-Zélande)
105 sujets radio (France, UK, Espagne)
Plus de 3000 articles de presse écrite dans le monde entier
31,557 heures de vidéo visionnées en ligne
26,123 spectateurs aux vidéo conférences en direct
941 heures d'audio écoutées via le site internet
2.86 million de visites sur le site officiel, avec une moyenne de 4 minutes par visite.
470,000 visites sur la cartographie 3D
650,000 visites sur la cartographie 2D
10,500 joueurs actifs sur Live Skipper
11,698 photos téléchargées à partir du Centre Media en ligne

Sur l'eau.
. 9 équipes de niveau mondial
. 7 nationalités
. 6 monocoques 60' IMOCA dernière génération
. 36 tours du monde cumulés
. 2 millions de milles parcourus au total
. 22 participations à la Whitbread - Volvo Ocean Race
. 9 participations au Vendée Globe
. 9 participations à l'America's Cup

Départ le 11 novembre 2007 à 12h00 GMT
650 bateaux spectateurs sur le plan d'eau
Jour 5 - Paprec-Virbac 2 mène la flotte à l'entrée de l'Atlantique et remporte la première portion de parcours.
Jour 10 (20 novembre) - Huit des neuf bateaux passent la porte des Canaries, Delta Dore remporte la seconde portion de parcours.
Jour 26 (6 décembre) - Estrella Damm passe la barre des 400 milles en 24 heures (chiffre n'ayant pas été atteint depuis le départ).
Jour 27 (7 décembre) - Hugo Boss bat le record des 24 heures catégorie monocoque jusqu'à 60 pieds avec 500 milles parcourus (score final : 501 milles)
Jour 28 (8 décembre) - PRB perd trois mètres de son mât avant le cap de Bonne Espérance, la course est terminée pour Riou et Josse.
Jour 31 (11 décembre) - Delta Dore démâte à 850 milles dans le Sud de Port Elizabeth (Afrique du Sud), fin de parcours pour Beyou et Gavignet.
Jour 34 (14 décembre) - Estrella Damm se retire de la compétition sur avarie de safrans, Altadill et McKee ne repartiront pas de Cape Town en course.
Jour 37 (17 décembre) - Veolia Environnement démâte dans l'Indien, à l'est des Kerguelen, la course est terminée pour Jourdain et Nélias.
Jour 45 (25 décembre) - Educacion Sin Fronteras est aux prises avec une mer énorme et des vents violents, mais aligne des moyennes supér ieures à 20 nouds. Hugo Boss gagne du terrain sur le leader Paprec-Virbac 2 et revient à 200 milles. Veolia Environnement sous gréement de fortune à 800 milles de Perth.
Jour 50 (30 décembre) - 450 milles avalés en 24 heures pour Educacion Sin Fronteras.
Jour 61 - Paprec-Virbac 2 double le cap Horn en tête, avec 968 milles d'avance sur Hugo Boss.
Jour 79 (28 janvier 2008) - Seulement 40 milles d'écart entre Temenos II (3ème) et Mutua Madrileña.
Jour 90 (8 février) - A 500 milles de l'arrivée, Paprec-Virbac 2 se démène dans 40 nouds de vent de face en approche de Gibraltar.
Jour 93 (11 février) - Paprec-Virbac 2 coupe la ligne d'arrivée en grand vainqueur à 20h49 GMT, au terme de 92 jours, 8 heures, 49 minutes et 49 secondes de mer. Dick et Foxall ont parcouru 28 329 milles à la moyenne de 12,83 nouds.
16 jours, 10 heures et 5 minutes séparent les vainqueurs du 5ème bateau, Educacion Sin Fronteras.

Classement final
1st / Paprec-Virbac 2 / Jean-Pierre Dick (FRA) & Damian Foxall (IRE) / 92j 9h 49m 49s
2nd / Hugo Boss / Alex Thomson (GBR) & Andrew Cape (AUS) / 94j 17h 34m 57s
3rd / Temenos II / Dominique Wavre (SUI) & Michèle Paret (FRA) / 98j 6h 9m 10s
4th / Mutua Madrilena / Javier Sanso (ESP) & Pachi Rivero (ESP) / 99j 12h 18m 40s
5th / Educacion Sin Fronteras / Servane Escoffier (FRA) & Albert Bargués (ESP) / 108j 18h 55m 2s

ABD / PRB / Vincent Riou (FRA) & Sébastien Josse (FRA) /Le 8.12.07 après 28 jours de course. Rupture de la tête de mât.
ABD / Delta Dore / Jéremie Beyou (FRA) & Sidney Gavignet (FRA) / Le 11.12.07, démâtage après 31 jours de course.
ABD / Estrella Damm / Guillermo Altadill (ESP) & Jonathan McKee (USA) / Le 14.12.07, problèmes de safrans.
ABD / Veolia Environnement / Roland Jourdain (FRA) & Jean-Luc Nélias (FRA) / le 17.12.07, démâtage après 37 jours de course.

Vainqueurs sur les portions de parcours
Portion 1 - Départ / Gibraltar: Paprec-Virba c 2
Portion 2 - Gibraltar / Canaries : Delta Dore
Portion 3 - Canaries / Fernando de Noronha : PRB
Portion 4 - Fernando de Noronha / Bonne Espérance : Hugo Boss
Portion 5 - Bonne Espérance / Détroit de Cook : Paprec-Virbac 2
Portion 6 - Détroit de Cook / Cap Horn : Mutua Madrilena
Portion 7 - Cap Horn / Fernando de Noronha : Temenos II
Portion 8 - Fernando de Noronha / Gibraltar : Temenos II
Portion 9 - Gibraltar / Barcelona : Temenos II

Clap de fin. rendez-vous en 2010

10 février 2008
Au terme d'une cérémonie spectaculaire et riche en émotions en présence des 18 skippers et du maire de Barcelone Jordi Hereu, le rideau est tombé sur la Barcelona World Race samedi soir.
Skippers on stage at the prizegiving
© [url=http ://media.barcelonaworldrace.com]Agustí Argelich[/url]


Un public composé de 2500 personnes a salué chaque équipage lors de son passage sur la scène de l'Auditorium du Forum de Barcelone, passage lors duquel chaque skipper a reçu un trophée signé de l'artiste basque Martin Azua. La cérémonie fut également bien sûr l'occasion de répartir les 411 000 Euros de prix ! Le skipper catalan Albert Bargués fut particulièrement applaudi, recevant une ovation debout de la part du public après avoir dédié son tour du monde aux 80 millions d'enfants ne recevant pas d'éducation. Vincent Riou et Sébastien Josse, favoris avant le départ de l'épreuve, ont eux aussi été chaleureusement applaudi et semblaient particulièrement touchés par l'attention. D'évidence, le tandem espagnol composé de Javier Sanso et de Pachi Rivero a remporté tous les suffrages !
The prizegiving auditorium
© Agustí Argelich



Ils ont dit: Jean-Pierre Dick & Damian Foxall, winners of Barcelona World Race
© Joan Roca



Jean-Pierre Dick, skipper de Paprec-Virbac 2
"Dès que le concept de cette course a été dévoilé, Damian a été séduit tout autant que moi. C'est une belle épreuve, exigeante sur le plan physique mais aussi en ce qui concerne le travail d'équipe, c'est ce qui en fait son attrait. Nous sommes très heureux d'inscrire nos noms sur cette première édition. Merci à Damian d'avoir été à mes côtés, merci à Barcelone, merci à OC Events, Mark Turner et Ellen MacArthur, il a fallu beaucoup de travail pour que cet événement voie le jour. Et bien sûr, merci à Paprec-Virbac.

Damian Foxall, co-skipper de Paprec-Virbac 2
Un énorme merci à l'équipe que j'ai eu le privilège de rejoindre l'année dernière. Merci à tous les équipages - ils nous ont donné du fil à retordre et nous sommes heureux d'avoir gagné. Merci à tous ceux qui nous ont suivis autour du monde, c'était une expérience forte.
Alex Thomson and Andrew Cape, 2nd place
© Joan Roca



Alex Thomson, skipper de Hugo BossMerci beaucoup à Barcelone d'avoir accueilli cet événement, et félicitations à ses organisateurs. C'est la course la plus dure à laquelle j'ai participé, mais je me suis aussi beaucoup amusé. Merci à mon sponsor Hugo Boss, et mes plus grands remerciements vont à mon co-skipper Andrew Cape.
Dominique Wavre, skipper de Temenos IIJ'aimerais remercier Barcelone mais aussi et surtout Mark Turner, qui m'a contacté ainsi que Michèle il y a deux ans en déclarant qu'il avait la course parfaite pour nous... et je dois vous dire qu'il avait 100% raison. Cela aura été une super, super course.

Jérémie Beyou, skipper de Delta DoreMerci beaucoup Sidney (Gavignet, ndlr) pour ces quelques semaines de course ensemble. Merci aux organisateurs pour cette belle compétition, et félicitations pour leur victoire à Jean-Pierre et Damian.
Dominique Wavre and Michele Paret, 3rd place
© Joan Roca



Roland Jourdain, Veolia Environnement
Mucho gracias Barcelona, mucho gracias Jean-Luc, viva la Barcelona World Race!

Classement final
1st / Paprec-Virbac 2 / Jean-Pierre Dick (FRA) & Damian Foxall (IRE) / 92j 9h 49m 49s
2nd / Hugo Boss / Alex Thomson (GBR) & Andrew Cape (AUS) / 94j 17h 34m 57s
3rd / Temenos II / Dominique Wavre (SUI) & Michèle Paret (FRA) / 98j 6h 9m 10s
4th / Mutua Madrilena / Javier Sanso (ESP) & Pachi Rivero (ESP) / 99j 12h 18m 40s
5th / Educacion Sin Fronteras / Servane Escoffier (FRA) & Albert Bargués (ESP) / 108j 18h 55m 2s

ABD / PRB / Vinc ent Riou (FRA) & Sébastien Josse (FRA) /Le 8.12.07 après 28 jours de course. Rupture de la tête de mât.
ABD / Delta Dore / Jéremie Beyou (FRA) & Sidney Gavignet (FRA) / Le 11.12.07, démâtage après 31 jours de course.
ABD / Estrella Damm / Guillermo Altadill (ESP) & Jonathan McKee (USA) / Le 14.12.07, problèmes de safrans.
ABD / Veolia Environnement / Roland Jourdain (FRA) & Jean-Luc Nélias (FRA) / le 17.12.07, démâtage après 37 jours de course.

Vainqueurs sur les portions de parcours
Portion 1 - Départ / Gibraltar: Paprec-Virbac 2
Portion 2 - Gibraltar / Canaries : Delta Dore
Portion 3 - Canaries / Fernando de Noronha : PRB
Portion 4 - Fernando de Noronha / Bonne Espérance : Hugo Boss
Portion 5 - Bonne Espérance / Détroit de Cook : Paprec-Virbac 2
Portion 6 - Détroit de Cook / Cap Horn : Mutua Madrilena
Portion 7 - Cap Horn / Fernando de Noronha : Temenos II
Portion 8 - Fernando de Noronha / Gibraltar : Temenos II
Portion 9 - Gibraltar / Barcelona : Temenos II

Prix média
Portion 1 : PRB pour la qualité de leur banque images
Portion 2 : Delta Dore pour la qualité de leurs messages écrits, avec une mention spéciale pour la vidéo "pas de vent"
Portion 3 : Estrella Damm pour la qualité de leurs messages écrits
Portion 4 : Hugo Boss pour la qualité des images réalisées sur le pont, et leur enthousiasme lors de la vidéo conférence du record des 24 heures
Portion 5 : Veolia Environnement pour la qualité de leurs vidéos et leur aspect divertissant, ainsi que pour les images étonnantes de "Veolia aux Kerguelen"
Portion 6 : Paprec-Virbac 2 pour la qualité de leurs vidéos "Icebergs" et "Réparation du safran"
Portion 7 : Mutua Madrileña leur joie et émotion lors de la vidéo conférence du passage du cap Horn
Portion 8 : Educación Sin Fronteras pour leurs commentaires sincères, clairs et recherchés quant à la valeur humaine de l'aventure, particulièrement dans les phases finales
Portion 9 : Temenos II pour la qualité et la quantité de leur production photographique

Bravo messieurs

ET MESDAMES!!!!!

oui c'est vrai j'eus les ais oubliées alors que ........... quelle mérites

Bon voila pour cette année la BARCELONA WOLRD RACE est terminé. Rendez vous en 2010!!!!